Quels avantages les forêts procurent-elles aux Canadiennes et aux Canadiens?

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Introduction du thèmeNote de bas de page 1

Les forêts jouent un rôle important dans le maintien de la vie en servant d’habitats essentiels à la biodiversité, en piégeant le carbone et en offrant des services écologiques. Elles ont une grande valeur sociale, culturelle et récréative, en offrant des ressources telles que des aliments, des médicaments et du réconfort spirituel, tout en séquestrant les émissions de gaz à effet de serre et en fournissant les intrants qui soutiennent les emplois dans des secteurs clés de l’économie canadienne, comme la foresterie, la construction de logements, la bioénergie et les bioproduits.

Tous ces avantages font partie de la bioéconomie. La bioéconomie fournit une biomasse durable utilisée dans des produits et des services qui créent des emplois de qualité, améliorent le bien-être humain, préservent les écosystèmes et soutiennent les engagements environnementaux à l’échelle mondiale.

Les forêts contribuent de manière essentielle à la vie

La population canadienne bénéficie des bienfaits environnementaux des forêts grâce à la richesse de leurs écosystèmes. Abritant des formes de vie abondantes et diversifiées telles que des animaux, des végétaux et des microbes, les écosystèmes forestiers préservent les sols, favorisent la biodiversité et assurent le cycle des nutriments. Les arbres, les sols forestiers et les plantes forestières agissent également comme un nettoyant naturel en filtrant les polluants présents dans l’eau et dans l’air.

De plus, les forêts profitent directement à la vie des Canadiennes et des Canadiens en jouant un rôle essentiel dans l’atténuation des changements climatiques et en servant d’outil précieux pour l’adaptation au climat. Au cours des quarante dernières années, les forêts ont absorbé environ un quart du carbone résultant des activités humaines comme la combustion de combustibles fossiles et les changements d’utilisation des terres. L’absorption du carbone par les forêts réduit la vitesse à laquelle le carbone s’accumule dans l’air libre, et donc la vitesse à laquelle les changements climatiques se produisent. Les forêts et les arbres peuvent également servir d’infrastructures naturelles pour atténuer les dommages causés par les inondations, assurer une protection contre l’érosion et les glissements de terrain, et offrir à la population de l’ombre, une protection contre le vent et des températures de l’air plus fraîches.

Les forêts ont une importance sociale, culturelle, spirituelle et récréative

La santé des personnes est liée à la santé des forêts. Le temps passé dans les forêts peut avoir des effets positifs sur la santé mentale et le bien-être en général. Les forêts favorisent l’activité physique et offrent des possibilités de loisirs et d’écotourisme pour les habitants des zones rurales et urbaines, notamment le camping, la randonnée, le vélo, la raquette et l’observation de la faune. De plus, elles constituent une source de subsistance et de nourriture spirituelle, offrant des aliments, des médicaments, un abri et un sanctuaire pour l’esprit.

Les forêts ont également une importance culturelle pour plusieurs membres des Premières Nations, Métis et Inuits. Historiquement, les communautés autochtones vivant en milieu forestier puisaient dans les riches ressources naturelles des forêts pour assurer leur subsistance, y trouvant de la nourriture, des médicaments, des abris et des matériaux pour la fabrication d’outils et d’autres articles de première nécessité. Nombre de ces pratiques se poursuivent encore aujourd’hui.

Les forêts contribuent à répondre aux besoins de la population canadienne

Les forêts gérées de façon durable fournissent des produits essentiels à la population canadienne d’aujourd’hui et aux générations futures, comme le bois d’œuvre, les meubles, le papier hygiénique et les produits sanitaires, ainsi que les produits d’emballage. Elles offrent également des possibilités d’accélérer les solutions de construction et de logements à faibles émissions de carbone grâce à une fabrication innovante et à la construction à base de bois, comme le bois massif, les panneaux et la construction préfabriquée. Ces matériaux font partie de la bioéconomie.

Les forêts offrent des occasions de stimuler la durabilité économique du secteur forestier et de la bioéconomie au Canada. Elles présentent un énorme potentiel de production de bioénergie, ce qui est particulièrement important pour les communautés rurales et autochtones. Les forêts canadiennes offrent également diverses manières de générer des revenus grâce aux bioproduits à valeur ajoutée, comme les textiles, les produits chimiques industriels, les produits pharmaceutiques et les produits de soins personnels. La bioéconomie peut également profiter à la population canadienne en réduisant la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et en diminuant ainsi les émissions nettes de gaz à serre du Canada.

Les forêts soutiennent les communautés en leur offrant diverses possibilités d’emploi. En 2023, le secteur forestier canadien employait 199 345 personnes (une baisse de 1,6 % par rapport à 2022). De plus, selon le dernier recensement (2021), la main-d’œuvre du secteur forestier est composée d’environ 19 % de femmes (plus de 34 000), de 13 % d’immigrants, de 12 % de minorités visibles et de 6 % d’Autochtones (plus de 11 000). Ce secteur soutient également environ 300 communautés dépendantes de la forêt, dont beaucoup sont autochtones.

Les emplois du secteur forestier dans les communautés rurales et autochtones sont importants pour la santé économique globale du Canada. Le soutien des projets forestiers menés par des Autochtones est l’un des nombreux moyens de promouvoir la réconciliation, l’autodétermination et le développement économique dans les communautés autochtones.

Indicateur : emploi dans le secteur forestierNote de bas de page 2

Indicateur annuel de l’emploi direct dans le secteur forestier. Cet indicateur est une mesure importante de la façon dont le secteur forestier contribue, à l’échelle nationale, au bien-être économique et social des Canadiens.

Détails de l’indicateur

En 2023, le secteur forestier canadien employait 199 345 personnes, soit une baisse de 1,6 % par rapport à 2022. Selon le dernier recensement (2021), la main-d’œuvre du secteur forestier est composée d’environ 19 % de femmes, de 13 % d’immigrants, de 12 % de minorités visibles et de 6 % d’Autochtones. En 2021, plus de 11 000 Autochtones travaillaient dans le secteur forestier.

  • Les emplois dans le secteur forestier sont restés relativement stables depuis 2021.
  • Le sous-secteur de la foresterie et de l’exploitation forestière a connu la plus forte baisse de l’emploi en 2023, soit 4,4 %, reflétant les pénuries d’approvisionnement en fibres à long terme qui posent particulièrement problème en Colombie-Britannique.
  • Les emplois dans les activités de soutien à la foresterie, qui comprennent les emplois dans les services de conservation des forêts et de reboisement, l’inventaire forestier et les activités de lutte contre les feux de forêt, ont connu la seule augmentation d’emplois parmi les sous-secteurs forestiers. La hausse de 3,8 % depuis 2022 est un changement qui reflète l’augmentation de l’entretien forestier et de la gestion des feux de forêt nécessaires en 2023.

La fabrication des produits en bois, une catégorie qui comprend des installations telles que les scieries, représente la plus grande part des emplois du secteur forestier, employant 48 % des travailleurs de ce secteur. Par conséquent, les fermetures de scieries et d’autres installations de fabrication peuvent avoir des répercussions importantes sur le secteur forestier et les communautés locales.

Pourquoi cet indicateur est-il important?

  • Le secteur forestier est un employeur important au Canada et contribue au bien-être économique et social du pays et de nombre de ses communautés.
  • Les emplois dans le secteur des forêts sont particulièrement importants pour de nombreuses communautés rurales et autochtones, où ils constituent une source importante de revenus.

Quelles sont les perspectives?

  • L’augmentation du financement des initiatives en matière de logement devrait renforcer l’emploi dans le secteur forestier en 2024 pour répondre à la demande croissante de matériaux de construction à base de bois.
  • La pénurie de personnel qualifié reste un défi pour le secteur forestier, en partie à cause de la réduction des inscriptions à la formation pendant la pandémie de COVID-19 et du vieillissement de la main-d’œuvre. Cependant, les inscriptions à la formation ont augmenté depuis 2020, dépassant les niveaux d’avant la pandémie pour de nombreux métiers.
  • La transformation du secteur forestier, qui vise à accroître l’efficacité de l’utilisation du bois et de l’énergie, à réduire les incidences négatives sur l’environnement et à orienter la production vers des produits écologiques de plus grande valeur, créera de nouvelles possibilités dans le secteur forestier pour la population canadienne.

Comment les initiatives gouvernementales soutiennent-elles l’aménagement forestier durable?

  • Divers programmes provinciaux et fédéraux soutiennent l’emploi dans le secteur forestier. L’Initiative de foresterie autochtone du gouvernement fédéral constitue un exemple de la façon dont le gouvernement du Canada contribue à accroître la participation des peuples autochtones à l’économie canadienne et à améliorer les retombées économiques pour les peuples autochtones dans l’ensemble du pays.

Emplois directs dans le secteur forestier, de 2013 à 2023

Résumé du graphique

Comparaison du nombre total d’emplois dans le secteur forestier par sous-secteur pour chaque année entre 2013 et 2023.

Données du graphique
Année Nombre d’emplois
Activités en forêt Fabrication des produits de pâtes et papiers Fabrication des produits du bois
2013 54 415 58 495 93 915
2014 53 305 57 480 92 660
2015 53 915 57 045 94 060
2016 55 940 54 180 99 160
2017 55 425 57 210 102 120
2018 56 305 56 995 100 415
2019 55 480 54 515 98 485
2020 49 680 48 975 87 930
2021 54 550 48 215 98 400
2022 54 870 48 965 98 665
2023 54 355 48 365 96 625

Indicateur : revenu moyen du secteur forestierNote de bas de page 3

Revenus annuels moyens dans le secteur forestier. Les tendances des revenus moyens indiquent l’importance globale de ce secteur pour l’économie, particulièrement si on le compare aux autres secteurs.

Détails de l’indicateur

En 2023, les revenus d’emploi moyens des travailleurs dans l’ensemble du secteur forestier ont augmenté de 1,5 % par rapport aux niveaux de 2022 pour atteindre environ 56 400 $ par an (en dollars de 2017), tout en enregistrant une baisse de 3,4 % par rapport au sommet des dix dernières années atteint en 2021. Alors que les revenus moyens ont tendance à être volatils d’une année à l’autre, ils ont généralement suivi une tendance à la hausse stable depuis 2001.

Les revenus moyens d’emploi font référence au revenu annuel net moyen par personne directement employée dans le secteur forestier, sans tenir compte de la rémunération des heures supplémentaires.

  • En 2023, les revenus d’emploi de la fabrication de produits du bois et de la foresterie et exploitation forestière ont augmenté de 3,6 % et de 2,3 % (en dollars de 2017), respectivement, par rapport à 2022. Les éléments qui exercent une pression à la hausse sur les salaires comprennent les gains de productivité (p. ex. les améliorations de la technologie et de l’équipement), la forte demande nationale et internationale pour les produits dérivés du bois et les matières premières du bois, ainsi que l’augmentation des prix du bois d’œuvre.
  • Au cours de la même période, la rémunération moyenne des travailleurs du sous-secteur de la fabrication de produits de pâtes et de papiers a légèrement diminué (-0,7 %). Les éléments qui exercent une pression à la baisse sur les salaires sont notamment l’augmentation des coûts de production due à l’inflation et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement (p. ex. les feux de forêt). L’augmentation du coût des intrants pourrait réduire les marges de profit, ce qui pourrait entraîner une diminution des revenus.
  • Dans l’ensemble, les revenus moyens du secteur forestier sont restés légèrement supérieurs aux revenus moyens de tous les emplois de l’industrie manufacturière.

Pourquoi cet indicateur est-il important?

  • Les tendances en matière de revenus d’emploi moyens dans le secteur forestier mettent en lumière l’importance du secteur pour l’économie et le bien-être social de la population canadienne lorsqu’on le compare à d’autres industries.
  • La croissance des salaires réels (c’est-à-dire l’évolution des salaires après correction pour tenir compte de l’inflation) reflète l’évolution du pouvoir d’achat réel des travailleurs du secteur forestier.

Quelles sont les perspectives?

  • À court terme, l’évolution du prix des matières premières et des coûts de production en raison des variations des prix de l’énergie, de l’inflation et des facteurs logistiques pourrait avoir une incidence sur les niveaux de rémunération.
  • À long terme, l’amélioration de la productivité, l’expansion de la bioéconomie et le développement d’autres produits forestiers de haute valeur pourraient soutenir la croissance des emplois techniques spécialisés nécessitant des compétences et des formations approfondies, et conduire à une augmentation des taux de rémunération.

Comment les initiatives gouvernementales soutiennent-elles l’aménagement forestier durable?

  • Divers programmes fédéraux et provinciaux soutiennent l’emploi dans le secteur forestier. Ces programmes contribuent à un secteur forestier résilient, favorisant les possibilités d’emploi et la stabilité économique.
  • Le Programme d’innovation forestière du gouvernement fédéral vise à améliorer la durabilité et la productivité économique du secteur forestier canadien en apportant un soutien à la mise au point de nouveaux produits et à l’amélioration des processus et des technologies.
  • Le Programme de construction verte en bois du gouvernement fédéral encourage les technologies de construction innovantes à base de bois et les matériaux de construction à faibles émissions de carbone.
  • Le programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière soutient les projets qui favorisent la conception et l’adoption de technologies et de produits innovants, en mettant l’accent sur la bioéconomie.

Revenu moyen dans le secteur forestier par rapport à l’ensemble des secteurs manufacturiers, de 2013 à 2023

Résumé du graphique

Comparaison des revenus moyens dans le secteur forestier par sous-secteur et pour tous les autres secteurs manufacturiers pour chaque année entre 2013 et 2023.

Données du graphique
Année Revenu moyen (valeur du dollar de 2017)
Foresterie et exploitation forestière Fabrication des produits de pâtes et papiers Fabrication des produits du bois Tous les secteurs manufacturiers
2013 54 315 65 110 49 481 53 695
2014 52 923 60 164 49 034 53 912
2015 55 612 65 080 50 391 55 139
2016 55 438 67 565 51 133 55 027
2017 54 713 64 353 54 109 54 097
2018 55 895 61 089 49 347 52 923
2019 56 285 67 684 49 983 54 107
2020 56 182 62 367 52 044 54 724
2021 56 435 66 531 52 296 54 131
2022 54 964 62 744 49 062 53 636
2023 56 233 62 288 50 808 53 681

Indicateur : communautés forestièresNote de bas de page 4

Statistiques concernant les personnes travaillant et vivant dans les forêts du Canada. Les forêts fournissent un large éventail d’avantages économiques, culturels et environnementaux importants pour de nombreuses collectivités rurales et urbaines canadiennes.

Détails de l’indicateur

Le secteur forestier canadien joue un rôle important dans le paysage économique et culturel, en particulier dans les communautés rurales et autochtones, où il est l’un des principaux employeurs. Alors que des millions de personnes vivent dans des zones forestières, les forêts continuent d’offrir des avantages économiques, culturels et sanitaires essentiels pour les communautés dans tout le pays.

Les communautés sont des municipalités ou des zones locales similaires où les gens vivent et travaillent. L’emploi dans le secteur forestier à l’échelle locale développe l’autosuffisance des communautés, leur résilience économique et les possibilités d’une économie diversifiée.

Les ressources forestières du Canada soutiennent le paysage naturel et les moyens de subsistance des communautés dans les zones urbaines et rurales, en offrant des avantages environnementaux, économiques et culturels.

  • Environ un tiers de la population canadienne réside dans des zones forestières ou à proximité.
  • Le Canada compte environ 300 communautés dépendantes de la forêt, où le secteur forestier constitue une source vitale d’emplois et de revenus.
  • Les communautés caractérisées par une plus faible diversité sectorielle, où le secteur forestier contribue à hauteur de 14 % (dépendance modérée) à 26 % (forte dépendance) du revenu total, considèrent le secteur forestier comme une source vitale d’emplois et de revenus (d’après le recensement de 2021).
  • Les communautés dépendantes de la forêt représentent environ 2 % de la population du Canada, soit un total d’environ 615 000 personnes.
  • Selon le dernier recensement disponible (2021), plus d’un million de membres des Premières Nations, de Métis et d’Inuits vivent dans les forêts ou à proximité, et plus de 11 000 sont employés dans le secteur forestier.

Pourquoi cet indicateur est-il important?

  • Les communautés dépendantes de la forêt du Canada sont les gardiennes des paysages forestiers. Elles participent à l’aménagement forestier durable (AFD), surveillent la faune et gèrent les feux de forêt. Ces activités sont importantes pour la mise en œuvre des initiatives locales d’atténuation et d’adaptation pour les forêts. De plus, les communautés vivant à proximité des forêts dépendent fortement du secteur forestier pour les emplois et les revenus. Tout ralentissement dans le secteur se répercute non seulement sur ses employés, mais aussi sur le bien-être social et économique de l’ensemble de la communauté.
  • Les forêts revêtent une importance culturelle pour de nombreuses communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits, car elles jouent un rôle essentiel dans leur santé et leur bien-être général, au-delà des avantages économiques. De plus, les forêts fournissent aux habitants des communautés qui en dépendent divers services environnementaux et des possibilités de loisirs.

Quelles sont les perspectives?

  • La demande accrue de produits en bois massif pour la construction résidentielle offrira de nouvelles possibilités au secteur forestier.
  • Une main-d’œuvre forestière qualifiée et résiliente est essentielle pour la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone. Des efforts continus en matière de recrutement, de formation et de rétention des travailleurs sont nécessaires pour soutenir le secteur. Offrir des initiatives en matière d’éducation et de renforcement des capacités peut contribuer à consolider les communautés qui dépendent des forêts. La diversification des produits forestiers, facilitée par la bioéconomie et l’innovation, peut permettre à ces communautés de prospérer et de s’adapter dans un monde en évolution.

Comment les initiatives gouvernementales soutiennent-elles l’aménagement forestier durable?

  • En 2024, le gouvernement du Canada a dévoilé sa Stratégie nationale sur le logement, qui prévoit la construction de 3,87 millions de nouveaux logements d’ici 2031.
  • Depuis 2017, le Programme de construction verte en bois a favorisé l’utilisation de technologies novatrices de construction en bois dans les projets de construction, notamment en sensibilisant les Premières Nations du Canada aux systèmes novateurs de construction en bois et en les aidant à les mettre en œuvre. Par exemple, le Tsleil-Waututh First Nation’s Administration and Health Centre, en Colombie-Britannique, est une structure primaire entièrement fabriquée en bois. Elle souligne les valeurs du patrimoine culturel de la communauté qui sont incarnées dans les solutions de conception et qui ont été élaborées dans le cadre d’un processus de conception intégrée en collaboration avec l’ensemble de la communauté Tsleil-Wautuh.
  • Depuis 2017, l’Initiative de foresterie autochtone (IFA) a réussi à accélérer l’entrée des Autochtones dans le secteur en soutenant les entreprises autochtones, la formation axée sur les compétences et le renforcement des capacités dans le cadre des projets du secteur forestier dirigés par des Autochtones. Par exemple, dans le cadre d’un projet mené en Ontario, 40 participants des Premières Nations ont reçu une formation de conducteur de camion, de mécanicien de chantier ou de mécanicien d’équipement lourd, ce qui leur a permis d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans le secteur des produits forestiers. 
    • L’IFA continue d’évoluer pour mieux tenir compte des priorités des peuples autochtones; elle a récemment élargi son mandat afin d’y inclure le soutien ciblé pour l’intendance des forêts. La nouvelle voie de subvention du programme a le potentiel d’augmenter directement la participation des Autochtones à la planification de l’aménagement forestier et aux discussions sur les politiques d’AFD.
  • Il est important de garantir la diversité des points de vue dans les dialogues sur le secteur forestier, car les communautés du Canada qui dépendent des forêts continuent de subir les effets des changements climatiques et des perturbations naturelles, telles que les feux de forêt fréquents et graves et les infections de ravageurs, qui nuisent à la santé des forêts.