L’objectif de cette directive est de favoriser une meilleure connaissance parmi les candidats et le personnel de l’Organisme de certification national en essais non destructifs (OCEND) de Ressources naturelles Canada (RNCan) sur ce qui constitue une activité professionnelle acceptable aux fins du renouvellement du certificat et de la recertification.
Application de la directive
Cette directive s’applique à tous les candidats déposant une demande pour le renouvellement et la recertification d’une certification et au personnel de l’Organisme de certification national en END de RNCan.
Objet de la directive
La directive sur l’interprétation et l’application de l’article portant sur l’expérience pour le renouvellement de la certification et la recertifcation est décrite à l’alinéa 10.1 c) et 11.2.1 de la norme CAN/CGSB-48.9712-2022 / (ISO 9712:2021, IDT). Ces clauses stipulent que des preuves documentaires vérifiables et la confirmation d'une activité professionnelle continue et satisfaisante sans interruption significative dans les méthodes et secteurs applicables sont requises pour le renouvellement et la recertification de la certification.
Interruption significative
Interruption significative selon la norme CAN/CGSB-48.9712-2022, section 3.8 : absence ou changement d’activité professionnelle new permettant pas à l’agent certifié d’exécuter les tâches correspondant à son niveau dans le méthode et le(s) secteur(s) due domaine de certification, pendant une période continue supérieure à un an ou plusieurs périodes dont la durée cumulée et supérieure à deux ans.
Note : les congés légaux ou les périodes de maladie ou de cours de formation de moins de 30 jours ne son pas pris en compte dans le calcul de l’interruption.
Interprétation de la directive
Selon l’OCEND de RNCan, l’expression « l'activité professionnelle continue» a un sens large. Ainsi toute activité ou expérience acquise pendant la période de validité de la certification et qui contribue au maintien ou à l’amélioration des connaissances requises pour vérifier, détecter, localiser, identifier et évaluer des discontinuités dans un matériau industriel au moyen de méthodes d’essais non destructifs particulières peut être créditée lors de l’évaluation de la demande de renouvellement de la certification.
Exemples de tâches considérées comme valides aux fins du renouvellement de la certification :
- travail au moyen de méthodes d’essais non destructifs autres que celle pour laquelle la personne est certifiée;
- travail qui permet à la personne d’acquérir de nouvelles connaissances dans le domaine des propriétés des matériaux et du traitement des métaux;
- travail de démonstration d’équipement destiné à des essais non destructifs qui exige le montage et le fonctionnement de l’équipement;
- travail qui comporte la gestion de services d’essais non destructifs où sont exigées des connaissances relatives à l’applicabilité et aux limites des END.
Exigences de la directive
- Un candidat qui fait une demande de renouvellement ou recertification de sa certification a la responsabilité de soumettre un formulaire de demande dûment rempli. Ce document doit contenir une attestation d’expérience signée par le candidat et vérifiée par l’employeur, le superviseur et le répondant.
- La certification d’un candidat devient invalide s’il ne renouvelle pas ou ne recertifie pas la certification avant la date d’expiration.
- Conformément au paragraphe 10.3 de la norme CAN/CGSB-48.9712-2022, jusqu’à 12 mois après la date d’expiration de la certification, la certification d’un candidat peut être réactivée s’il soumet un formulaire de demande dûment rempli, accompagné d’un formulaire de preuve d’expérience de travail et du paiement de frais de renouvellement/recertification tardif de 150 $ (en sus des frais de renouvellement/recertification habituels) et remplir toutes les autres exigences de renouvellement ou de recertification.
- Si le candidat soumet une demande de renouvellement plus de douze mois après la date d’expiration de son certificat, ce dernier peut passer un examen de recertification. En cas d’échec de la recertification, le candidat devra recommencer le processus initial de certification.