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Message du ministre
Le Canada se trouve à un moment charnière. En cette période marquée par l’instabilité mondiale, par la transformation des relations commerciales et de la dynamique des marchés et par les changements climatiques, une chose est sûre : les façons de faire habituelles ne nous profitent plus. Le moment est venu de bâtir – ensemble, avec audace et détermination.
À Ressources naturelles Canada, nous saisissons ce moment avec une ferme résolution. Nous contribuons à mettre en place les infrastructures, les systèmes énergétiques, les technologies et les partenariats nécessaires au maintien d’une économie canadienne forte, durable et souveraine pour les générations à venir.
La vision du gouvernement est ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir : faire du Canada une superpuissance de l’énergie classique et de l’énergie propre. Pour y arriver, nous développons des projets porteurs pour tout le pays, en mettant de l’avant un nouveau modèle « Un projet, une évaluation » qui réduira les lourdeurs administratives et simplifiera le processus d’approbation. Nous sommes mus par un dessein : libérer le plein potentiel de notre main d’œuvre, de nos industries et de nos abondantes ressources naturelles.
Ce que nous devons bâtir – systèmes énergétiques, chaînes d’approvisionnement et réseaux électriques propres – est d’une ampleur jamais vue depuis des générations. Des terminaux de gaz naturel liquéfié aux corridors de transport d’électricité en passant par le traitement à valeur ajoutée des minéraux critiques et l’offre de logements abordables et durables – voilà les piliers d’une nouvelle ère de prospérité.
Nos ressources naturelles – qui sont mises en valeur dans le respect des normes du travail et d’environnement les plus élevées – contribuent à réduire les émissions à l’échelle mondiale et à renforcer la sécurité énergétique de nos alliés. Les énergies canadiennes – le pétrole et le gaz, l’électricité, l’hydrogène, les renouvelables et les biocombustibles – sont en demande dans des pays qui partagent nos valeurs, pas seulement nos frontières. Dans un même temps, nous œuvrons à l’avancement du nucléaire et de l’éolien marin, au développement de la foresterie pour accélérer la construction de logements ainsi qu’à la mise à l’échelle de techniques comme le captage du carbone et la réduction du méthane pour favoriser le recours à des solutions sobres en carbone et à faible coût.

L’honorable Tim Hodgson, C.P., député
Ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles
Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes :
Responsabilité essentielle 1 : Science des ressources naturelles et atténuation des risques
Dans la présente section
- Description
- Répercussions sur la qualité de vie
- Indicateurs, résultats et cibles
- Plans visant à atteindre les cibles
- Principaux risques
- Ressources prévues pour atteindre les résultats
- Priorités gouvernementales connexes
- Répertoire des programmes
- Résumé des changements apportés au cadre d'établissement de rapport depuis l'année dernière
Description
Diriger des travaux de science fondamentale et partager le savoir-faire en matière de gestion des ressources naturelles du Canada, réduisant les répercussions des changements climatiques et atténuant les risques posés par les désastres naturels et les explosifs.
Impacts sur la qualité de vie
Cette responsabilité essentielle contribue au domaine de l’environnement du Cadre de qualité de vie pour le Canada, comme suit :
- Stratégie nationale d’adaptation du Canada pour accroître la résilience aux changements climatiques (indicateur Adaptation aux changements climatiques);
- fournir des informations et des données aux décideurs pour comprendre et réduire les risques (indicateur Catastrophes naturelles et urgences);
- connaissances et outils géoscientifiques pour une gestion appropriée de l’environnement (indicateurs Qualité de l’air, Eau potable, Satisfaction à l’égard de l’environnement local et Qualité de l’eau des cours d’eau canadiens).
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour la science des ressources naturelles et l’atténuation des risques. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Tableau 1 : Les Canadiens ont accès à une recherche de pointe pour prendre des décisions sur la gestion des ressources naturelles.
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
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Nombre de fois que les Canadiens et Canadiennes accèdent à des produits scientifiques liés aux ressources naturelles |
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320 000 | 31 mars 2026 |
Pourcentage des évaluations d’impact environnemental démontrant l’utilisation des conseils scientifiques et techniques fournis par RNCan |
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100% | 31 mars 2026 |
Pourcentage de publications scientifiques rédigées par RNCan disponibles en libre accèsNote de bas de page 3 |
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Cible 1: >60%. (Scopus)Note de bas de page 5 Cible 2: 100% Dépôt ouvert des sciences et technologie |
31 décembre 2025 31 décembre 2025 |
Nombre de fois que des intervenants reconnaissent avoir utilisé des produits scientifiques et techniques de RNCan pour prendre des décisions |
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Au moins 30 250 | 31 mars 2026 |
Nombre d’ententes conclues par RNCan dans lesquelles les données et/ou l’information obtenues d’une source de savoirs autochtones sont reconnues et utilisées dans la science et/ou la recherche |
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15 | 31 mars 2026 |
Pourcentage de la couche géospatiale de base qui satisfait aux exigences du cycle mis à jour |
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80% | 31 mars 2026 |
Tableau 2 : Les collectivités et les agents ont les outils pour protéger les Canadiens contre les dangers naturels et les explosifs
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
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Pourcentage de phénomènes naturels dangereux au Canada pour lesquels un avis a été émis en temps opportun |
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100% | 31 mars 2026 |
Pourcentage de services géomatiques d’urgence fournis en temps opportun aux Canadiens et Canadiennes en tant que mesure d’aide durant les inondations |
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100% | 31 mars 2026 |
Pourcentage de temps de disponibilité du Système canadien d’information sur les feux de végétation (SCIFV) durant la saison des feux |
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Au moins 97% | 31 mars 2026 |
Pourcentage d’inspections d’installations d’explosifs qualifiés de sécuritaires |
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Au moins 70% | 31 mars 2026 |
Tableau 3 : Les collectivités et les industries s’adaptent aux changements climatiques
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
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Nombre de fois que les Canadiens et Canadiennes accèdent à des produits et au savoir-faire sur l’adaptation de RNCan |
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34 000 | 31 mars 2026 |
Pourcentage de collectivités et d’industries canadiennes ayant pris des mesures d’adaptation aux changements climatiquesNote de bas de page 8 |
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Au moins 60 % pour les collectivités Au moins 40 % pour les entreprises |
31 mars 2027 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de RNCan figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à Science des ressources naturelles et atténuation des risques en 2025-2026.
Les résultats que nous prévoyons atteindre:
Les Canadiens ont accès à une recherche de pointe pour prendre des décisions sur la gestion des ressources naturelles
En 2025-2026, le ministère continuera à fournir des conseils d’experts pour soutenir la gestion des ressources naturelles du Canada. Le ministère collabore également avec les populations autochtones et d’autres intervenants pour faire progresser ses connaissances et ses capacités scientifiques.
Données géospatiales
Levés géodésiques du Canada (LGC) fournit la référence spatiale fondamentale nécessaire à toutes les applications qui requièrent un positionnement précis, y compris la détermination des frontières, la détermination précise des niveaux d’eau, l’agriculture de précision, la construction, l’extraction minière et la navigation. LGC fait l’objet d’une mise à jour majeure en 2025-2026 à des fins de modernisation et pour assurer la compatibilité des systèmes nationaux de référence spatiale dans toute l’Amérique du Nord.
De même, les stations satellites de RNCan suivent et reçoivent des données en temps quasi réel à des fins de cartographie, de météorologie, de surveillance et autres. En 2025-2026 et au-delà, le ministère investira dans le segment terrestre, y compris l’installation de nouvelles antennes, des mises à niveau et des améliorations du Système de gestion des données d’observation de la Terre liées au traitement, à l’accès et au stockage des données.
RNCan met également à la disposition de la population canadienne des recherches de classe mondiale par l’intermédiaire de GEO.ca, des Cartes ouvertes, de la Plateforme de science et de données ouvertes (PSDO) et d’autres sites Web. Le ministère collaborera avec Environnement et changement climatique Canada, l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et d’autres ministères et organismes, afin d’élargir la PSDO pour accéder à des milliers de publications, de cartes et d’autres informations permettant de surveiller l’état de nos terres, de nos eaux et de nos infrastructures en évolution. En outre, avec le pipeline GéoIA maintenant pleinement opérationnel, un million de kilomètres carrés de données fondamentales actuelles et de haute qualité seront accessibles gratuitement par l’intermédiaire du portail de données ouvertes, améliorant ainsi la prise de décision fondée sur des données. Dans le cadre de la Stratégie nationale de données d’élévation, les données numériques d’élévation à haute résolution et la Mosaïque sont mises à jour deux fois par an; ce qui permet de disposer de nouvelles données et de trace de bâtiments en 3D pour l’aménagement du territoire en 2025-2026 et à l’avenir.
Les données géospatiales seront également améliorées grâce à l’Accord canadien de géomatique et au Programme d’identification et de cartographie des aléas d’inondation. Le ministère collaborera à la planification et au cofinancement d’ensembles de données d’élévation et d’imagerie à haute résolution, afin d’orienter les décisions en matière d’aménagement du territoire et d’adaptation au climat, garantissant ainsi une meilleure protection de la population canadienne contre les inondations. De même, RNCan poursuivra ses travaux dans le domaine des géosciences dans le cadre de ses programmes de géosciences pour le développement minéral et du Nord, pour la gestion des terres et pour la résilience face au climat et aux catastrophes. Le ministère, par l’intermédiaire de la Commission géologique du Canada, se concentrera également sur les minéraux, la transition vers une énergie propre, renouvelable et fiable, le soutien à la gestion des infrastructures et de la chaîne d’approvisionnement, l’adaptation aux géosciences des changements climatiques et la souveraineté. Les recherches refléteront les priorités des collectivités et contribueront à la réconciliation avec les populations autochtones.
Dans le nord du Canada, le Programme du plateau continental polaire (PPCP) continuera à permettre la recherche et les activités dans l’Arctique. En 2025-2026, le PPCP fournira des services à ses clients, notamment des chercheurs universitaires, les gouvernements fédéral et territoriaux, des groupes autochtones et des chercheurs internationaux, contribuant ainsi à une meilleure connaissance de la masse terrestre canadienne, des impacts des changements climatiques, du développement économique et social et de l’exercice de la souveraineté dans ces régions.
Les travaux visant à transformer la photothèque nationale de l’air en une bibliothèque virtuelle se poursuivront en 2025-2026. Il s’agit de numériser sa vaste collection de photographies aériennes datant des années 1920, qui aident à comprendre les changements des terres et des eaux du Canada au fil du temps, pour soutenir la science des changements climatiques et la gestion des urgences.
Gestion des terres autochtones
Le ministère s’est engagé à faire progresser la réconciliation et continuera à mettre gratuitement à la disposition des collectivités autochtones des photos des sites historiques des pensionnats. Il continuera également à travailler sur les noms officiels de lieux géographiques, y compris les noms approuvés dans plusieurs langues autochtones, recueillis auprès des autorités fédérales, provinciales et territoriales chargées de la dénomination. Ces noms de lieux officiels demeurent le fondement de la carte de base du Canada, qui prend en charge les deux langues officielles et les frontières administratives faisant autorité.
La Direction de l’arpenteur général du ministère entamera le processus de modernisation de la Loi sur l’arpentage des terres du Canada ainsi que des efforts se concentrant sur la finalisation de la modernisation du Système d’arpentage des terres du Canada. Cette initiative comprend de poursuivre la croissance réussie de la gestion des terres des Premières Nations et de soutenir la création d’un registre de gouvernance des terres des Premières Nations ainsi que d’un nouvel organisme chargé de sa gestion.
L’entente sur la revendication territoriale globale des Gwich’in, programme quinquennal d’arpentage dans les Territoires du Nord-Ouest, entrera dans sa cinquième année en 2025. La Direction de l’arpenteur général continuera à travailler avec le ministère des Terres des Gwich’in et le Conseil tribal des Gwich’in pour s’acquitter des obligations du Canada en vertu du traité d’arpenter et de délimiter les terres des Gwich’in. La direction soutiendra également les travaux relatifs aux ententes sur les revendications territoriales globales (ERTG) en élaborant des programmes d’arpentage le cas échéant.
Définitions des frontières
Le Canada est signataire du traité de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) visant à définir l’étendue des plateaux continentaux du Canada et de déposer des demandes auprès de la Commission concernant les limites du plateau continental (article 76). En 2025-2026, le ministère entreprendra une nouvelle étude dans le centre de l’océan Arctique pour commencer à cartographier la longueur totale des dorsales Alpha et de Mendeleïev. Des scientifiques canadiens travailleront avec des collègues du Danemark, de l’Allemagne, de la Suède et des États-Unis. Les données acquises serviront à valider les limites extérieures du Canada et à appuyer la révision de la demande du Canada aux Nations Unies concernant l’océan Arctique.
De même, une frontière effective entre le Canada et les États-Unis est essentielle pour la sécurité de la population canadienne et la préservation de la souveraineté du Canada. La section canadienne de la Commission de la frontière internationale (CFI), en coopération avec son homologue états-unienne, préserve et maintient une frontière claire et visible entre le Canada et les États-Unis. Ces projets comprendront des enquêtes sur le terrain, des travaux d’entretien, la gestion de la végétation (débroussaillage), ainsi que des inspections le long de diverses sections de la frontière internationale.
Initiatives en matière de géosciences
Les minéraux critiques demeureront essentiels dans le cadre de la transition vers une économie à faibles émission de carbone. C’est pourquoi le ministère continuera à gérer des partenariats et des programmes scientifiques atténuant les risques liés à la prospection minière. L’initiative Géosciences et données pour les minéraux critiques, mise en œuvre en collaboration avec les provinces et les territoires dans le cadre de la Stratégie pancanadienne de géoscience, renforcera la confiance des parties prenantes et accélérera la prospection et la mise en valeur responsables de minéraux critiques au Canada, grâce à l’élaboration d’ensembles de données, de connaissances et de modèles prédictifs intégrés. L’Initiative géoscientifique ciblée soutiendra également le développement de modèles, d’outils et de connaissances géologiques de nouvelle génération et la formation de nouveaux géoscientifiques dans l’industrie. L’initiative de cartographie des minéraux critiques (Critical Minerals Mapping Initiative ou CMMI)(en anglais seulement) continuera à développer une base de données complète sur les minéraux critiques qui sera renforcée par une collaboration avec des partenaires internationaux, afin d’informer les parties prenantes des possibilités relatives aux minéraux critiques fondées sur des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette initiative améliorera en outre la compréhension des ressources connues, déterminera les contrôles géologiques sur la distribution des minéraux critiques pour les gisements produisant actuellement des sous-produits, relèvera de nouvelles sources d’approvisionnement et promouvra la découverte de minéraux critiques.
De plus, le programme de géosciences environnementales développera des connaissances, des ensembles de données, des méthodes et des outils géoscientifiques visant à soutenir les évaluations environnementales et la prise de décision responsable fondée sur des données probantes aux fins de gestion de l’environnement terrestre. Les résultats contribueront également à faire progresser les principes ESG et à répondre aux priorités gouvernementales, telles que l’initiative horizontale relative à l’évaluation d’impact et le processus de réglementation, les minéraux critiques, la transition énergétique, les ressources non conventionnelles, les changements climatiques, la réconciliation avec les collectivités autochtones, la Stratégie fédérale de développement durable, le renouvellement de la Loi sur les ressources en eau du Canada (sous la direction de l’Agence de l’eau du Canada) et le nouveau Programme scientifique national sur l’eau douce.
Dans le cadre de l’Initiative de recherche et de développement en quantique du Conseil national de recherches, la Commission géologique du Canada utilisera des capteurs géophysiques quantiques de pointe pour améliorer le ciblage de gisements minéraux enfouis et d’autres anomalies géophysiques. Cette recherche, menée en collaboration avec Recherche et développement pour la défense Canada, permettra d’affiner les pratiques exemplaires de régimes d’acquisition et de traitement pour les réseaux de capteurs quantiques montés sur des véhicules aériens sans équipage. Les résultats feront progresser les applications dans les domaines de la prospection minière et pétrolière et de la surveillance, tout en renforçant le vivier de talents canadiens prêts à travailler dans le domaine quantique. Le programme GéoÉnergie continuera à axer la recherche géoscientifique sur les ressources géoénergétiques nouvelles et émergentes et sur les réservoirs de stockage géologique dans le sous-sol. Les domaines de recherche spécifiques comprennent la caractérisation et la surveillance de réservoirs géologiques pour le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC), la caractérisation de réservoirs géologiques pour le stockage de l’hydrogène, et la compréhension du potentiel des sources naturelles d’hydrogène et d’énergie géothermique présentes dans l’environnement géologique. La fourniture d’informations géoscientifiques fondamentales et accessibles dans le cadre de ces thèmes de recherche contribuera à réduire les risques associés à la prospection et à la mise en valeur de sources d’énergie propres et renouvelables, et à soutenir l’objectif du gouvernement du Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Le programme de géosciences marines, y compris les Objectifs de conservation marine, les énergies marines renouvelables et les géosciences marines pour la planification spatiale marine, fera progresser la science orientant l’utilisation durable des ressources marines et mettra en évidence tout risque potentiel pour leur mise en valeur. Grâce à une analyse robuste de la géologie des fonds marins et des processus de transport des sédiments, la recherche fournira des renseignements clés aux intervenants dans l’extraction des ressources, le développement des énergies marines renouvelables et la désignation des zones marines protégées.
Les collectivités et les agents ont les outils pour protéger les Canadiens contre les dangers naturels et les explosifs
Il ne fait aucun doute que les effets des changements climatiques aggravent les catastrophes au Canada et dans le monde entier. La protection de la population canadienne contre les risques naturels et anthropiques et l’atténuation de leurs effets est une responsabilité partagée qui concerne tous les ordres de gouvernement, la société civile, le milieu universitaire et les populations autochtones. À ce titre, le ministère fournira des données exhaustives sur les risques à un éventail d’intervenants. RNCan contribuera aux codes et normes nationaux dans le cadre de la Stratégie nationale d’adaptation du Canada et de la synthèse Science du climat 2050. Le ministère soutiendra les décisions en matière d’aménagement du territoire, les engagements du Canada en vertu du Cadre de Sendai des Nations Unies (en anglais seulement) (Priorité 1 – Comprendre les risques) et les mesures relatives aux Objectifs de développement durable (Villes et communautés durables; Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques).
Surveillance des dangers et des explosifs
La Commission géologique du Canada continuera à affiner les connaissances et les cartes pour étudier où, quand et comment les géorisques (notamment les tremblements de terre, les glissements de terrain sous-marins et terrestres, les tsunamis, les volcans et les aléas côtiers) surviennent dans l’ensemble du Canada. Elle mettra également en œuvre des techniques permettant de surveiller efficacement et de mieux comprendre les glissements de terrain et les volcans; de surveiller, de cartographier et de modéliser de manière prédictive les changements dans le pergélisol, les glaciers, l’érosion côtière et le niveau de la mer, afin de soutenir les décisions d’adaptation au climat et une approche systémique des changements climatiques; d’explorer une compréhension globale des environnements dynamiques, du sommet de la montagne jusqu’au fond marin, afin de soutenir une prise de décision résiliente dans un climat en changement; et de fournir des conseils sur les conséquences potentielles des risques naturels au Canada grâce à des données ouvertes et facilement accessibles.
En 2025-2026, le Service canadien d’information sur les risques continuera également à fournir des informations faisant autorité, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, sur l’occurrence de tremblements de terre, en s’appuyant sur un réseau national de capteurs sismiques, ainsi que des alertes précoces de tremblements de terre pour le public et les exploitants d’infrastructures critiques, et des modèles d’aléas sismiques pour soutenir le Code national du bâtiment du Canada. Ce service continuera à fournir des prévisions et des alertes concernant les événements météorologiques spatiaux extrêmes relativement aux infrastructures critiques et contribuera aux avis de danger liés à des tsunamis et des éruptions volcaniques. En outre, le ministère fournira des capacités opérationnelles sur appel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour détecter les matières radioactives dans l’environnement, en veillant à ce que les obligations techniques du Canada soient respectées en vertu du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, y compris la fourniture d’un soutien technique spécialisé sur les questions de détection nucléaire.
Le service de géomatique d’urgence de RNCan transforme les données satellitaires en produits de géo-intelligence qui sont partagés avec les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux, afin que les intervenants d’urgence puissent prendre des décisions éclairées en cas de catastrophe naturelle. Ce service est fourni dans la mesure du possible et s’appuie principalement sur la Mission de la Constellation RADARSAT de produire et de distribuer ses cartes d’inondations et d’embâcles aux centres d’opérations gouvernementaux et au public. Ce service vital sera maintenu en 2025-2026.
Leadership en gestion des risques d’incendie de forêt
RNCan est l’expert du gouvernement canadien en matière de feux de forêt et joue un rôle essentiel dans la gestion des risques de feux de forêt au niveau national. Les activités du ministère comprennent le développement de la science et de la technologie pour améliorer notre compréhension fondamentale des incendies; des services de prévision, de surveillance et de modélisation pour soutenir les agences de gestion des incendies en matière d’intervention et de planification; la mise en œuvre de programmes de financement de contribution pour renforcer la résilience nationale aux incendies de forêt; et le leadership stratégique dans la gestion des risques d’incendies de forêt avec des partenaires nationaux et internationaux. Le Service canadien des forêts (SCF) de RNCan, par exemple, fait partie du groupe de travail sur la gestion des feux de forêt de la Commission des forêts pour l’Amérique du Nord, qui se réunit chaque année pour discuter de la coopération en matière de gestion des feux de forêt au Canada, au Mexique et aux États-Unis. En 2023 et 2024, RNCan a apporté son soutien à Parcs Canada et à sept secteurs de compétence en leur fournissant du personnel et un soutien technique en matière d’intervention en cas d’incendie de forêt. Depuis 2019, RNCan a investi plus de 800 millions de dollars pour relever le défi croissant des incendies de forêt, en faisant progresser la recherche, les connaissances et la gestion des risques, tout en assurant un leadership et une coordination au niveau national.
En 2021, la Direction des activités liées aux explosifs, aux règlements et aux services organisationnels (DAERSO) a lancé un examen du Règlement de 2013 sur les explosifs, dans le but de moderniser les exigences réglementaires en matière de sûreté et de sécurité afin de suivre l’évolution du secteur des explosifs et d’améliorer l’efficacité de la prestation de services. Pour tenir compte des résultats de cet examen, la DAERSO présente deux ensembles généraux de modifications. Le premier ensemble est entré en vigueur en mai 2024. Le deuxième ensemble de modifications proposées continuera à faire l’objet de consultations formelles en vue d’une entrée en vigueur en 2025-2026.
La DAERSO a également lancé un projet visant à moderniser son système actuel de gestion des licences d’explosifs afin de garantir un système plus connecté, plus fiable et plus interactif pour les intervenants, les partenaires et les inspecteurs. L’objectif est d’achever cette révision et de lancer un système modernisé en 2025-2026. La DAERSO continuera également à faire progresser d’autres initiatives clés de modernisation, en vue d’améliorer la sûreté et la sécurité relatives aux explosifs, telles que l’amélioration de la sensibilisation des intervenants dans le cadre de campagnes d’éducation et de sensibilisation visant à accroître le respect du régime relatif aux explosifs et la mise en place d’une capacité d’analyse des données afin de mieux cerner les risques émergents et les tendances. Les résultats de ces initiatives seront mesurés, afin de déterminer leur incidence sur les résultats des inspections, les accidents et les initiatives à partir de 2025-2026.
Atténuation des incendies de forêt et lutte contre les ravageurs
Non seulement les forêts canadiennes sont une source de revenus pour des millions de personnes et un moyen de lutter contre les effets des changements climatiques, mais elles fournissent chaque année de nombreuses preuves scientifiques démontrant les impacts de notre climat en changement. C’est pour cette raison qu’en 2025-2026, le Ministère travaillera en collaboration avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les populations autochtones, les autorités locales et les universités, afin d’atténuer et de réduire, pour les collectivités et les entreprises, les risques liés aux incendies de forêt accentués par les changements climatiques, conformément à la Stratégie nationale d’adaptation. RNCan favorise la résilience face aux incendies de forêt par la mise en œuvre de la Stratégie canadienne en matière de feux de forêt (SCFF) et en soutenant le Centre interservices des feux de forêt du Canada (en anglais seulement). La SCFF est une approche pancanadienne de préparation, d’atténuation et d’intervention en cas d’incendie de forêt; elle comprend des mesures qui transformeront la gestion des incendies de forêt et augmenteront la résilience en la matière. Le ministère mène des recherches scientifiques de pointe fournissant des connaissances et des outils pour soutenir la prévention et l’atténuation des risques d’incendie de forêt, une préparation et une intervention plus efficaces lors d’incendies de forêt, et le rétablissement des écosystèmes après ces incendies. RNCan améliore également la cartographie des forêts dans les zones à risque d’incendie de forêt du nord du Canada, et développe un système de surveillance des incendies de forêt (mission GardeFeu). La mission GardeFeu améliore la capacité du Canada à gérer les incendies de forêt et vise à surveiller quotidiennement depuis l’espace tous les incendies de forêt actifs au Canada.

L’un de cinq employés du SCF qui, à la demande de Parcs Canada, ont mesuré la consommation de combustible pour analyser et reconstituer le comportement du feu sur le terrain peu après que l’incendie a atteint le lotissement urbain de Jasper (lieu : Incendie du sud de Jasper, pic de Whistler près de Jasper, Alberta).
Dans le cadre de la Stratégie de sécurité civile pour le Canada et de l’Initiative sur l’avenir résilient aux feux de forêt, RNCan favorise la collaboration et la gouvernance de l’ensemble de la société, afin de renforcer la résilience face aux incendies de forêt et d’améliorer la compréhension des risques de catastrophe. Le ministère a également recours à l’application opérationnelle des connaissances en matière de gestion des incendies de forêt, y compris les connaissances autochtones, tant au niveau international que national; ce qui accroît la prévention et l’atténuation des catastrophes, et améliore la capacité et la coordination de l’intervention en cas de catastrophes, tout en encourageant les capacités et les approches novatrices en matière d’aménagement forestier.
RNCan contribue également à la résilience face aux incendies de forêt dans le cadre du programme Combattre et gérer les feux de forêt dans un climat en changement. Le ministère renforce les capacités et les efforts d’intervention en formant des pompiers locaux, en particulier dans les collectivités autochtones, et fournit aux gouvernements provinciaux et territoriaux des fonds à des fins d’acquisition d’équipements supplémentaires de lutte contre les incendies de forêt.
En plus d’investissement dans ce domaine, le ministère dirige la recherche scientifique qui fournit des connaissances et des outils améliorant la prévention, le contrôle et l’atténuation des ravageurs et des maladies dans les forêts naturelles, rurales et urbaines, ainsi que leur propagation par le biais du commerce international. En collaboration avec les gouvernements provinciaux, l’industrie forestière et le milieu universitaire du Canada atlantique, RNCan poursuivra la mise en œuvre de la phase III de la stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette, afin de préserver les services écologiques fournis par les forêts, des emplois de qualité et la vitalité économique des collectivités de la région dépendant de la forêt.
Les collectivités et les industries s’adaptent aux changements climatiques
Notre climat change rapidement et les preuves de ces changements sont visibles tout au long de l’année à travers divers impacts, notamment des vagues de chaleur, l’érosion côtière, des ravageurs forestiers envahissants, des incendies de forêt et des inondations. En 2025-2026, RNCan fournira des produits scientifiques et des connaissances essentiels pour soutenir les mesures d’adaptation et de résilience conformément à la Stratégie nationale d’adaptation. Dans le cadre de cette stratégie, le Programme d’adaptation aux changements climatiques de RNCan accroît la résilience aux changements climatiques dans les secteurs des ressources naturelles et dans les collectivités grâce à des initiatives qui améliorent les connaissances sur l’économie de l’adaptation et le risque climatique, renforcent les capacités et les compétences nécessaires dans un climat en changement et accroissent l’accès aux outils et aux ressources. Le Programme des communautés côtières résilientes au climat de RNCan fournit aux collectivités et entreprises côtières des solutions régionales d’adaptation et de résilience climatique fondées sur les systèmes. Le programme aborde les disparités régionales en matière d’adaptation, donne accès à des ressources d’adaptation aux collectivités autochtones, nordiques et éloignées, et fournit des orientations sur l’élaboration d’actions à court et à long terme harmonisées et intégrées au niveau régional afin de réduire les coûts et d’offrir des avantages connexes. Le programme Adaptation des forêts aux changements climatiques de RNCan fournit des solutions d’adaptation et d’atténuation grâce à l’expertise, des outils et la collaboration avec le secteur forestier et les collectivités du Canada. Le programme comble les lacunes fondamentales des outils d’analyse du carbone forestier au Canada, fournit des recherches sur l’adaptation pour surveiller la croissance des arbres et la productivité des forêts, et analyse les effets des changements climatiques sur la régénération des arbres.
Parallèlement, en 2025-2026, le ministère continuera à évaluer les activités d’aménagement forestier durable et les produits du bois récoltés qui permettent de réduire au maximum les émissions de GES, afin de parvenir à une économie à faible émission de carbone, soutenant ainsi l’engagement du Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
La recherche sur les effets des processus de la surface terrestre, tels que l’érosion côtière et la dégradation du pergélisol, se poursuivra également afin de créer des mesures d’adaptation opportunes et fondées sur des preuves et de réduire les risques de mauvaise adaptation, comme le souligne le rapport des Nations unies sur les changements climatiques. Ces informations sont mises à la disposition des principaux intervenants (gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, autres organismes fédéraux, industrie), afin d’orienter des décisions cruciales.
Principaux risques
Plusieurs risques pèsent sur la capacité du ministère à mener des activités scientifiques fondamentales et à partager son expertise en matière de gestion des ressources naturelles du Canada. Ces risques comprennent les suivants :
- impact croissant des changements climatiques sur le secteur des ressources naturelles et l’environnement;
- rythme rapide de l’innovation scientifique et technologique, y compris la transformation numérique et les applications de l’intelligence artificielle;
- accroissement des risques et des situations d’urgence d’origine naturelle ou humaine.
Le ministère continue à mettre en œuvre diverses stratégies pour veiller à ce que la population canadienne ait accès à des recherches de pointe orientant les décisions relatives à la gestion des ressources naturelles ainsi qu’à des outils de protection contre les impacts environnementaux, et la capacité de s’adapter aux changements climatiques. RNCan a, par exemple, investi dans la recherche, le développement et la démonstration (R-D-D) afin de promouvoir l’innovation technologique et de faire progresser les solutions à des problèmes environnementaux urgents. Parallèlement, le ministère continue à utiliser la recherche, la science, l’innovation et des mécanismes de partage de renseignements pour améliorer la résilience à des risques d’origine naturelle ou humaine et à faire progresser la transition vers une économie carboneutre. En outre, RNCan travaille en étroite collaboration avec ses partenaires fédéraux pour assurer la coordination des approches en matière d’identification des menaces émergentes (catastrophes naturelles, événements d’origine humaine, cyberattaques) et la préparation des interventions d’urgence pour la sûreté et la sécurité des systèmes d’infrastructure énergétique.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 4 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à Science des ressources naturelles et atténuation des risques
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 855 321 641 $ |
Équivalents temps plein |
1 566 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Ressources naturelles Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)
- Le programme Gestion du risque de feux de végétation continuera à recueillir des données d’ACS Plus, afin d’indiquer les changements dans la portée et l’adoption du programme pour les zones à haut risque et les collectivités autochtones, rurales et éloignées.
- De l’embauche de résidents (y compris d’étudiants) pour aider au travail sur le terrain, jusqu’à la façon dont les résultats scientifiques finaux contribuent à la planification communautaire des impacts des risques naturels et des changements climatiques, l’initiative sur les géosciences des risques naturels et des changements climatiques, dans le cadre du programme Géoscience pour assurer la sécurité des Canadiens, continuera d’appliquer les considérations de l’ACS Plus afin de réduire les obstacles auxquels la population canadienne peut être confrontée.
Pour de plus amples détails, consultez les tableaux de renseignements supplémentaires de l’ACS Plus.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable des Nations Unies
Cette responsabilité essentielle soutient les objectifs de développement durable suivants des Nations unies :
- Objectif 13 : Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
- Objectif 14 : Vie aquatique
- Objectif 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs
Plus de renseignements sur l’apport de Ressources naturelles Canada au Plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme à l’horizon 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre stratégie ministérielle de développement durable 2023-2027.
Innovation
Dans le cadre de l’Initiative géoscientifique ciblée (IGC) et de l’initiative Géosciences et données pour les minéraux critiques (GDMC), les scientifiques de RNCan font progresser l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine des géosciences, en développant et en appliquant des méthodes d’IA pour découvrir des sources plus responsables de minéraux critiques. En collaboration avec l’Institut coréen des géosciences et des ressources minérales, les chercheurs de l’IGC utilisent des techniques d’apprentissage profond pour développer de nouvelles méthodes de prévision de la géologie sous-jacente à l’aide de données géophysiques; ces avancées pourraient améliorer considérablement la prospection dans les régions où l’exposition des roches sous-jacentes est limitée ou inexistante.
En collaboration avec l’institut d’IA Mila, les chercheurs de GDMC travaillent sur la génération de cartes de potentiel minéral plus précises pour les minéraux critiques grâce à des techniques d’apprentissage profond qui exploitent des ensembles de données multirésolution, préservent le contexte spatial et atténuent les biais d’étiquetage des données. Des recherches sont également en cours pour améliorer la précision de ces cartes de prospectivité minérale en exploitant des modèles avancés d’apprentissage profond pour réduire l’incertitude des données sources (c.-à-d., cartes de géologie du substratum rocheux entraînant des interprétations significatives). Ces cartes permettent de sélectionner les zones où la géologie est favorable et où l’incertitude liée au modèle est faible. Elles sont désormais disponibles pour une série de minéraux critiques, notamment les terres rares et le lithium.
Pour certains minéraux critiques, les risques liés aux considérations ESG représentent désormais la principale source de perturbation de la chaîne d’approvisionnement, plutôt que la pénurie géologique. Pour éviter ces perturbations et ces conflits, les chercheurs de GDMC élaborent des méthodologies de risque basées sur l’apprentissage profond et les données géospatiales publiques. Les cartes qui en résultent indiquent les zones présentant un potentiel géologique élevé, des risques ESG moindres et des conditions économiques favorables en raison de la proximité d’infrastructures énergétiques et de transport.
L’Accélérateur numérique de RNCan continuera à soutenir des programmes tels que le Programme d’identification et de cartographie des aléas d’inondation, afin d’appliquer l’IA aux approches traditionnelles utilisées pour la cartographie des risques d’inondation. Les cartes d’inondation montrent l’étendue de l’eau lors d’une inondation et aident les autorités à prendre des décisions éclairées lors de situations d’urgence. L’IA sera utilisée afin d’améliorer l’efficacité des flux de travail existants pour générer ces cartes d’inondation.
Répertoire des programmes
Science des ressources naturelles et atténuation des risques est pris en charge par les programmes suivants :
- Levés géodésiques du Canada : Le Canada à référence spatiale
- Connaissances géologiques des terres côtières et extracôtières du Canada
- Données géospatiales essentielles
- Traité de la frontière internationale entre le Canada et les États-Unis
- Système d’arpentage des terres du Canada
- Géoscience pour la valorisation durable des ressources naturelles
- Gestion des risques liés aux ravageurs
- Changements climatiques liés aux forêts
- Adaptation aux changements climatiques
- Sécurité et sûreté des explosifs
- Géoscience pour assurer la sécurité des Canadiens
- Gestion du risque de feux de végétation
- Programme du plateau continental polaire
Des renseignements supplémentaires relatifs à l’inventaire des programmes pour la science des ressources naturelles et l’atténuation des risques sont disponibles sur la page de résultats de l’InfoBase du GC.
Résumé des changements apportés au cadre d'établissement de rapport depuis l'année dernière
Aucune modification n’a été apportée au cadre de présentation des rapports depuis l’année dernière.
Responsabilité essentielle 2 : Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles
Dans la présente section :
- Description
- Répercussions sur la qualité de vie
- Indicateurs, résultats et cibles
- Plans visant à atteindre les cibles
- Principaux risques
- Ressources prévues pour atteindre les résultats
- Priorités gouvernementales connexes
- Répertoire des programmes
- Résumé des changements apportés au cadre d’établissement de rapport depuis l’année dernière
Description
Diriger la transformation vers une économie à faible émissions de carbone en améliorant le rendement environnemental des secteurs canadiens des ressources naturelles avec l’innovation ainsi qu’une valorisation et une utilisation durables.
Impacts sur la qualité de vie
Cette responsabilité essentielle contribue aux domaines Environnement et Prospérité du Cadre de qualité de vie pour le Canada, comme suit :
- favoriser la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone (indicateur Émissions de gaz à effet de serre);
- aider l’industrie minière à adopter de nouvelles technologies, de nouveaux outils et de nouvelles normes (indicateur Capital naturel);
- mettre en œuvre de meilleures pratiques de gestion des déchets et une exploitation minière responsable (indicateur Gestion des déchets);
- mener des activités visant à améliorer la gestion, les performances et les processus d’évaluation environnementales (indicateur Adaptation aux changements climatiques);
- surveiller la mise en œuvre de la Loi canadienne sur les emplois durables (indicateur Emploi et qualité de l’emploi) qui a reçu la sanction royale et est devenue loi en juin 2024.
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Tableau 5 : Les secteurs des ressources naturelles sont novateurs
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
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Pourcentage de projets d’innovation financés par RNCan menant à de nouvelles propriétés intellectuelles, codes, normes ou de nouveaux règlementsNote de bas de page 9 |
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Au moins 5 % des projets feront l’objet d’une PI ou influeront sur les codes, normes ou règlements d’ici l’achèvement des projets (généralement 3 à 4 ans). | 31 mars 2026 |
Pourcentage de produits de connaissance et d’outils d’aide à la décision innovateurs découlant des recherches de RNCan qui contribuent à la durabilité environnementale des forêts canadiennes |
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Au moins 95% | 31 mars 2026 |
Pourcentage de projets d’innovation axés sur l’énergie propre financés par RNCan progressant selon l’échelle de l’innovationNote de bas de page 12 |
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Au moins 50 % des projets de recherche, de développement et de démonstration progressent d’un niveau sur l’échelle de l’état de préparation technologique à l’achèvement des projets (généralement 3 à 4 ans). | 31 mars 2026 |
Pourcentage de technologies minières innovatrices développées par RNCan qui sont en voie d’être prêtes pour une utilisation commerciale |
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Au moins 25%Note de bas de page 13 | 31 mars 2026 |
Tableau 6 : Les technologies propres et l’efficacité énergétique améliorent le rendement économique
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des projets de démonstration des technologies propres financés par RNCan qui atteignent les objectifs économiques |
|
Taux de réussite d’au moins 50 % mesuré à l’achèvement des projets (généralement 3 à 4 ans) | 31 mars 2027 |
Ratio des investissements des partenaires par rapport aux dépenses gouvernementales dans les projets d’innovation énergétiques financés par RNCan |
|
Rapport d’au moins 1:1 entre l’investissement du partenaire et l’investissement de RNCan | 31 mars 2026 |
Économies d’énergie annuelles totales découlant de l’adoption de codes, de normes et de pratiques d’efficacité énergétique |
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600 PJ | 31 mars 2030 |
Table 7 : Les ressources naturelles du Canada sont durables
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage d’électricité canadienne provenant de sources ne produisant pas de GES |
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90%Note de bas de page 16 | 1er janvier 2030 |
Nombre de projets d’énergie renouvelable en collectivités éloignées et d’activités industrielles hors réseau Note de bas de page 17 |
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195 | 31 mars 2027Note de bas de page 21 |
Quantité de bois exploité comparativement à l’approvisionnement durable |
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La récolte est inférieure à l’offre durable | 31 mars 2026 |
Réduction des émissions de gaz à effet de serre attribuables aux démonstrations de technologies propres financées par RNCan Note de bas de page 22 |
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Programme sur la croissance propre : Entre 0,3 et 0,7 mégatonne (Mt) de réduction annuelle directe de GES, en fonction des projets reçus, du succès des projets et de l’exploitation continue au maximum de sa capacité de production. Programme d’innovation énergétique : Entre 4,25 Mt de réductions annuelles directes de GES et un total combiné de 10 à 16 Mt de réductions directes et indirectes de GES par an d’ici mars 2030 |
31 mars 2027Note de bas de page 25 (Programme de croissance propre) 31 mars 2030 (Programme d’innovation énergétique) |
Nombre de postes de charge et de ravitaillement mis en place ou achevés |
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Bornes de recharge pour véhicules électriques – 79 500Note de bas de page 28 Postes de ravitaillement de gaz naturel = 22 Postes de ravitaillement en hydrogène = 45 |
31 mars 2029 |
Pourcentage des projets de RNCan sur l’innovation et le développement durable des ressources naturelles du Canada auxquels participent les communautés, les organisations ou les gouvernements autochtones |
|
15 | 31 mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de RNCan figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles en 2025-2026.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
Les secteurs des ressources naturelles sont novateurs
Technologies propres
La transition vers un avenir durable à faibles émissions de carbone nécessite un leadership, des investissements et la mise à profit de l’innovation et de nouvelles technologies. RNCan fait progresser la R-D-D de classe mondiale dans les domaines des nouvelles technologies et des solutions énergétiques propres dans le cadre d’initiatives telles que le Programme d’innovation énergétique, le Programme de recherche et de développement énergétiques, Gestion du carbone, Recherche, développement et démonstration de bâtiments écoénergétiques et le Programme pilote pour des quartiers plus verts. En 2025-2026, au moyen de subventions et de contributions ciblées et en collaboration avec les laboratoires fédéraux CanmetÉNERGIE et les principaux intervenants, RNCan soutiendra la R-D-D en matière d’énergie axée sur la gestion du carbone, les combustibles propres et durables, l’électricité, les batteries, les réseaux intelligents, les transports, les bâtiments, le méthane et l’industrie. Ces efforts accéléreront la transformation des systèmes énergétiques et contribueront en fin de compte à réduire les émissions de gaz à effet de serre. RNCan continuera également à jouer un rôle de chef de file au niveau international, en collaborant avec Mission Innovation (en anglais seulement) et l’Agence internationale de l’énergie (en anglais seulement)- pour accélérer la R-D-D dans le domaine de l’énergie au niveau mondial.
RNCan travaillera également avec des partenaires et des intervenants fédéraux pour soutenir une approche coordonnée de l’innovation et de l’investissement dans les technologies propres du secteur des ressources naturelles du Canada, en fournissant des conseils techniques au ministère des Finances du Canada et à l’Agence du revenu du Canada sur une série de Crédits d’impôt à l’investissement dans l’économie propre visant à attirer les investissements et à soutenir l’innovation et la création d’emplois durables. L’ensemble des principaux crédits d’impôt à l’investissement dans l’économie devrait fournir 93 milliards de dollars de soutien aux projets accélérant la transition du Canada vers la carboneutralité, tels que le captage du carbone, l’hydrogène propre, l’énergie renouvelable et le stockage de l’énergie. Ces mesures constituent un pilier essentiel pour soutenir la croissance de l’économie propre du Canada. Avec l’Agence du revenu du Canada gérant le système fiscal, RNCan joue un rôle législatif important en ce qui concerne la gestion des crédits d’impôt à l’investissement dans les domaines scientifiques et techniques admissibles.
Le ministère continuera également à aider Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) à mettre en œuvre l’initiative Accélérateur net-zéro du Fonds stratégique pour l’innovation, qui soutient les investissements à grande échelle dans les secteurs industriels clés dans l’ensemble du pays, afin de veiller à ce que le Canada demeure compétitif au sein d’une économie carboneutre et réduise les émissions de gaz à effet de serre.
Le Carrefour de la croissance propre (CCP), initiative horizontale codirigée par RNCan et ISDE (et en partenariat avec 16 autres ministères et organismes fédéraux), continuera à servir de point de convergence fédéral pour les technologies propres en veillant à ce que les innovateurs et les adopteurs soient mieux équipés pour prendre des décisions relatives à l’innovation et au déploiement de technologies propres, ainsi qu’à la croissance économique propre. Le CCP fournira des services sur mesure aux clients, y compris aux groupes sous-représentés, et visera à répondre aux besoins émergents en matière de technologies propres, tels que l’optimisation des marchés publics, le renforcement des liens avec les adopteurs de technologies propres, l’amélioration de la compréhension des besoins régionaux uniques et l’utilisation de l’IA générative pour améliorer la productivité.
En outre, le ministère mettra en œuvre avec ISDE la Stratégie relative aux données sur les technologies propres pour fournir des données et des analyses solides, afin d’effectuer le suivi des contributions économiques, environnementales et sociales du secteur des technologies propres. Ces données serviront de base à l’élaboration de politiques et de programmes dans les secteurs public et privé, afin de soutenir la croissance économique et l’innovation dans le secteur des technologies propres au Canada.
Dans le cadre de l’initiative Innovation mines vertes, le ministère aidera l’industrie minière à adopter de nouvelles technologies, afin de relever les défis de l’accès, de l’extraction et de la transformation du potentiel des ressources minérales du Canada en produits utiles, de manière rentable et respectueuse de l’environnement. La R-D de RNCan promouvra les plateformes de sensibilisation et de mobilisation d’intervenants, afin d’élargir la base de connaissances sur les nouvelles technologies vertes et les technologies et pratiques minières transformatrices; fournira aux décideurs l’accès à des connaissances scientifiques fondées sur des données probantes, afin d’orienter les politiques, les règlements, les codes et les normes; et développera de nouvelles technologies vertes et transformatrices liées à l’exploitation minière en vue d’une précommercialisation.
Approches novatrices en matière d’élaboration de données
Pour une prise de décision éclairée, le ministère continuera à utiliser des approches innovantes, afin de faire progresser l’observation de la Terre, les infrastructures de données spatiales et l’élaboration de données géospatiales. Ce travail soutient des priorités gouvernementales, notamment la préparation aux changements climatiques et aux situations d’urgence. Il permet d’évaluer les effets de la sécheresse, de l’érosion côtière et de la modification des zones humides, en particulier dans l’Arctique.
En 2025-2026, grâce à une technologie géospatiale innovante, le ministère facilitera la diffusion des principaux résultats scientifiques auprès des parties prenantes et du public. Par exemple, un nouveau pipeline de données d’IA, extrayant et cartographiant automatiquement les routes, les zones forestières, les bâtiments et les eaux de surface, générera de nouveaux produits géospatiaux et des données prêtes à l’analyse aux fins d’une prise de décisions éclairées. Le ministère étudie également la possibilité d’utiliser l’informatique quantique pour améliorer la technologie d’extraction de données d’IA. Les travaux se poursuivront dans le cadre de la mise en œuvre de l’activité d’observation de la Terre aux fins de connaissance des effets cumulatifs, qui passe maintenant à la phase 2 et permet d’élaborer des données sur l’état et les tendances, décrivant des variables environnementales, des données sur les tendances dans le cadre d’évaluations régionales et des données géospatiales dans le cadre de l’évaluation d’impact. De plus, le programme GéoConnexions continuera à encourager l’évolution des infrastructures de données géospatiales grâce à des technologies fondées sur des normes, des partenariats et une gouvernance visant à soutenir la surveillance des changements climatiques, la détection des risques d’inondation et d’autres diffusions d’initiatives en matière de données sous forme de données ouvertes par l’intermédiaire de portails tels que DataCube, GEO.ca et la Plateforme de science et de données ouvertes (PSDO).
Le programme sur les solutions en fibre de bois continuera à faire progresser la R et D, la technologie et le développement scientifique pour soutenir la gestion durable des forêts et accroître leur résilience. La recherche et le développement innovants et ciblés visant à soutenir la gestion durable des forêts dans le but d’accroître la résilience des forêts seront maintenus. En 2025-2026, les travaux se poursuivront en matière de traçabilité du bois et des fibres et de méthodes d’identification du bois; d’études et d’essais sur la régénération des arbres, la végétation et la gestion de la densité, afin de maintenir et d’accroître la productivité des forêts dans le cadre des changements mondiaux; de projections à haute résolution des arbres et des peuplements à l’aide de nouvelles technologies favorisant une précision accrue; et d’outils pour faire progresser la transformation numérique du secteur forestier et soutenir l’émergence de la bioéconomie.
Les technologies propres et l’efficacité énergétique améliorent le rendement économique
Efficacité énergétique
L’amélioration de l’efficacité énergétique est une responsabilité partagée qui exige que tous les ordres de gouvernement, les intervenants externes et le public prennent des mesures coordonnées. En 2025-2026, le programme de RNCan sur l’efficacité énergétique prévoit d’accroître l’efficacité énergétique et de réduire la demande d’énergie, de traiter la question de l’abordabilité pour les ménages canadiens, d’améliorer la compétitivité des industries et de soutenir les objectifs climatiques. La Loi sur l’efficacité énergétique du Canada fournit la base de l’élaboration et de l’application des règlements concernant les normes d’efficacité et l’étiquetage des produits consommateurs d’énergie, ainsi que la collecte de données sur la consommation d’énergie. La modernisation de la loi lui permettra de continuer à jouer un rôle central dans l’amélioration de l’efficacité énergétique sur un marché virtuel complexe, tout en améliorant l’efficacité et la responsabilité du système et en réduisant les coûts administratifs. En outre, les modifications prévues au Règlement sur l’efficacité énergétique mettront à jour ou ajouteront des normes d’efficacité énergétique, des normes d’essai ou des étiquettes pour certains produits consommateurs d’énergie. ENERGY STAR Canada continuera à créer des objectifs d’économies d’énergie au moyen de programmes et de certifications de produits, d’habitations, de bâtiments et d’installations industrielles.
Subvention canadienne pour des maisons plus vertes
Depuis son lancement en 2021, la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes (SCMV) a permis à des centaines de milliers de propriétaires canadiens d’entreprendre des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de leur habitation. En raison de son succès, la SCMV devrait épuiser son financement plus tôt que prévu en 2025-2026 et coordonnera la conclusion du programme avec les partenaires de mise en œuvre, le cas échéant.
La Stratégie canadienne pour des bâtiments verts est une étape importante dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des habitations et des bâtiments canadiens, en mettant l’accent sur l’accessibilité financière et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le programme d’abordabilité pour des maisons plus vertes augmentera, par exemple, l’accessibilité à l’énergie grâce à des prêts sans intérêt pour les Canadiens et les Canadiennes à revenu faible ou médian, y compris les locataires, et sera mis en œuvre par l’intermédiaire de partenaires dans les provinces et les territoires.
De même, le Programme pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe continuera de rendre le chauffage plus abordable pour les ménages à revenu faible ou médian; le ministère accordera la priorité à la conclusion d’autres accords de coexécution avec les provinces et les territoires, afin d’accroître les avantages et de rationaliser l’accès pour la population canadienne. RNCan poursuivra l’élaboration d’une approche nationale en matière d’étiquetage du rendement énergétique des habitations, qui vise à fournir à un plus grand nombre de Canadiens et de Canadiennes des renseignements sur la façon dont leur habitation consomme de l’énergie, et sur les moyens d’améliorer le rendement énergétique, la résilience climatique et l’abordabilité. Cela comprend l’élaboration de nouvelles normes et lignes directrices, tout en tirant parti du système de cote ÉnerGuide pour soutenir les initiatives d’étiquetage du rendement énergétique des habitations dans l’ensemble du Canada. L’Objectif maisons et communautés nette zéro contribuera à la transition du Canada vers la carboneutralité d’ici 2050 en finançant des projets d’efficacité énergétique résidentielle qui soutiennent la mise en œuvre d’outils et de méthodes novateurs, des initiatives visant à donner aux résidents les moyens de participer à la transition, et des efforts ciblés au sein des collectivités autochtones, rurales, éloignées et manquant de ressources.
Réduire les factures d’énergie domestique et les émissions de gaz à effet de serre
Une équipe d’employés de l’Office de l’efficacité énergétique de RNCan et de Canmet Ottawa a remporté le deuxième Défi des données/IA de la fonction publique avec sa proposition visant à développer des calculs améliorés des économies d’énergie et de GES jumelés à des données sur les coûts de rénovations. En 2025-2026, l’équipe développera ce nouvel ensemble de données qui fournira des informations importantes aux concepteurs de programmes, chercheurs et propriétaires prenant des décisions en matière de rénovation.
Le Fonds d’accélération des codes favorisera l’adoption et la mise en œuvre des paliers de rendement énergétique le plus élevé réalisables des codes modèles nationaux de l’énergie ou d’autres codes du bâtiment à rendement élevé. Ce programme fournit des aides financières aux provinces, aux territoires, aux municipalités, aux gouvernements et organisations autochtones, ainsi qu’à d’autres organisations nationales et non gouvernementales. L’Initiative d’accélérateur de rénovations majeures fournira des fonds pour aider les propriétaires de bâtiments à entreprendre des rénovations profondes dans les bâtiments commerciaux, institutionnels et résidentiels à logements multiples de moyenne et grande hauteur au Canada. Le ministère fournira en outre une expertise, des services habilitants et d’autres ressources aux organisations fédérales pour les aider à atteindre leurs objectifs en matière d’énergie et de réduction des émissions de GES définis dans la Stratégie pour un gouvernement vert. Les programmes industriels d’efficacité énergétique, y compris le Programme des installations industrielles et manufacturières vertes, offriront des solutions d’efficacité énergétique et de gestion de l’énergie améliorant le rendement énergétique du secteur industriel et contribuant aux objectifs du Canada en matière de compétitivité, d’économie et de lutte contre les changements climatiques.
Décarbonisation des transports et carburants propres
Le secteur des transports est la deuxième source d’émissions de GES, représentant 22 % du total canadien (150 Mts en 2021). La plupart de ces émissions (plus de 84 %) sont attribuées aux modes de transport de surface, notamment les véhicules utilitaires légers, le transport de marchandises par camion et le transport ferroviaire. En 2025-2026, le ministère continuera de soutenir la transition vers les véhicules à zéro émission dans le cadre du Programme d’infrastructure pour les véhicules à émission zéro qui continue d’appuyer le déploiement de l’infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada; et de l’Initiative de sensibilisation aux véhicules à émission zéro, qui soutient des projets visant à accroître la sensibilisation, les connaissances et la confiance du public à l’égard de l’infrastructure de recharge des véhicules à zéro et à faible émission et des carburants propres.
Le Fonds pour les combustibles propres, lancé en 2021, investit 1,5 milliard de dollars sur cinq ans pour accroître la capacité de production de carburants propres au Canada. Ce programme vise à atténuer les risques liés aux investissements en capital nécessaires à la construction de nouvelles installations de production de combustibles propres, à leur conversion ou à leur agrandissement. En 2025-2026, le Fonds pour les combustibles propres gérera environ 60 projets relatifs aux combustibles propres dans huit secteurs de compétence, en traitant les demandes et en clôturant les projets au fur et à mesure de leur achèvement. Ce programme devait expirer en mars 2026; toutefois, le budget 2024 a annoncé un report de 375,8 millions de dollars et une prolongation du programme de 2026 à 2030; le ministère lancera une nouvelle demande de propositions en 2025.
L’Énoncé économique de l’automne 2024 affirme que les biocarburants représentent une possibilité économique précieuse pour le Canada et reconnaît que le gouvernement est conscient des défis émergents en matière de compétitivité auxquels le secteur est confronté en raison des incitations à la production dont bénéficient les producteurs des États-Unis. Il a également été annoncé que le gouvernement sera prêt à respecter l’engagement du Budget 2024 de verser jusqu’à 500 millions de dollars par année de fonds de recettes du Règlement sur les combustibles propres pour soutenir la production de biocarburants, à mesure que le Règlement devient plus strict et que les contributions des parties réglementées s’accélèrent. RNCan continuera à apporter son soutien à cette initiative.
Le ministère continuera également à faire progresser les priorités stratégiques relevées dans le Rapport d’étape de la Stratégie pour l’hydrogène. Cela comprend la collaboration avec l’ARC pour gérer le Crédit d’impôt à l’investissement pour l’hydrogène propre, en particulier la réception et l’évaluation des demandes; la finalisation du guichet bilatéral de financement avec l’Allemagne pour faire progresser le commerce de l’hydrogène; la collaboration avec des parties prenantes pour faire progresser les possibilités nationales de production et d’utilisation d’hydrogène à faible teneur en carbone, en encourageant le développement de centres et de corridors d’hydrogène; et le soutien à l’élaboration de codes et de normes sur les combustibles propres, notamment pour combler les lacunes en matière de production, de livraison, de stockage et d’utilisation finale de l’hydrogène propre au Canada, et en donnant suite aux recommandations de la feuille de route canadienne sur les codes et les normes relatifs à l’hydrogène.
Enfin, le ministère s’efforcera de soutenir les groupes de travail trilatéraux fédéraux/provinciaux en surveillant les marchés internationaux de l’ammoniac et les programmes de subvention, en s’engageant auprès des intervenants de l’industrie et en analysant les informations afin d’évaluer la compétitivité du Canada sur le marché mondial émergent de l’ammoniac à faible teneur en carbone.
Les ressources naturelles du Canada sont durables
Électricité propre
Pour encourager la progression vers un réseau électrique carboneutre d’ici 2050, le ministère continuera à jouer un rôle clé en soutenant l’utilisation accrue de l’électricité non émettrice, à la fois en tant que proportion de la consommation d’électricité et en tant que source d’énergie pour d’autres secteurs, tels que l’industrie, le chauffage et les transports. Le double défi de la décarbonisation des réseaux canadiens et de la construction d’une plus grande capacité de production, ainsi que les possibilités que cela présente, ont été exposés dans la première Stratégie pour l’électricité propre, diffusée en 2024. Cette stratégie a rassemblé un ensemble d’initiatives et de mesures à l’échelle du gouvernement permettant de progresser vers un réseau carboneutre, notamment des initiatives menées par RNCan. En 2025-2026, le ministère poursuivra la mise en œuvre des mesures énoncées dans cette stratégie.
Dans le cadre du Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification, le ministère investira environ 4,5 milliards de dollars jusqu’à l’exercice 2035 pour soutenir le déploiement de projets d’infrastructure électrique, y compris l’énergie éolienne, l’énergie solaire, le stockage, le transport d’électricité et la modernisation du réseau qui aideront à développer le réseau de manière durable, abordable et fiable. Le ministère continuera à mettre en œuvre des projets d’énergie renouvelable émergente (géothermie) approuvés dans le cadre du Programme des énergies renouvelables émergentes.
RNCan soutient également la collaboration entre les gouvernements du Canada, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse pour faire progresser la transition vers l’électricité carboneutre, y compris la détermination des investissements nécessaires. Il s’agit notamment de travailler avec les partenaires fédéraux et les provinces pour faire avancer la première phase de la Boucle atlantique modifiée. En outre, RNCan continuera à gérer le programme de prédéveloppement de l’électricité, de 250 millions de dollars, afin de soutenir les activités d’avant-projets liées à l’électricité propre.
Travail avec les collectivités autochtones, rurales et éloignées
Le gouvernement du Canada aide les collectivités autochtones, rurales et éloignées à réduire leur consommation de diesel et d’autres combustibles fossiles pour le chauffage et l’électricité en mettant en œuvre d’autres solutions énergétiques propres. Comme indiqué dans le Plan de réduction des émissions pour 2030, le ministère continue à mettre en œuvre le Programme Énergie propre pour les collectivités rurales et éloignées (EPCRE) afin de soutenir des projets faisant intervenir des solutions d’énergie propre communautaires, en créant des emplois durables et des possibilités de développement économique. L’accès au programme EPCRE se fait par l’intermédiaire de Wah-ila-toos, approche « sans fausse route » permettant d’accéder à un financement fédéral pour le renforcement des capacités et des projets d’énergie propre dans les collectivités autochtones, rurales et éloignées, qui comprend des programmes de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, de Services aux Autochtones Canada et d’autres ministères fédéraux.
Dans le cadre de l’Initiative autochtone pour réduire la dépendance au diesel (IARDD), le ministère soutient des projets communautaires dirigés par des Autochtones, axés sur le renforcement des capacités locales, la planification des énergies propres et le développement de projets d’énergie propre. En 2025-2026, le ministère continuera à soutenir les 24 champions de l’énergie des première et deuxième cohortes de l’IARDD.
Énergie renouvelable extracôtière
RNCan fait également progresser plusieurs initiatives visant à créer les conditions propices à l’émergence d’un secteur des énergies renouvelables extracôtières au Canada. Le 30 mai 2023, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-49, qui modifie la Loi de mise en œuvre de l’Accord atlantique Canada–Terre-Neuve-et-Labrador et la Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada–Nouvelle-Écosse sur les hydrocarbures extracôtiers (les Lois de mise en œuvre des Accords) pour étendre le mandat de l’Office Canada–Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers et de l’Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers, afin d’inclure une réglementation des projets d’énergie renouvelable extracôtière. Le projet de loi C-49 a reçu la sanction royale le 3 octobre 2024; les modifications à l’Accord Canada-Terre-Neuve sont entrées en vigueur en janvier 2025, tandis que celles qui touchent l’Accord Canada-Nouvelle-Écosse devraient se concrétiser plus tard en 2025.
Le Règlement sur l’énergie renouvelable extracôtière du Canada (REREC) est entrée en vigueur le 16 décembre 2024; il servira de fondement aux futurs règlements qui seront adoptés en vertu des lois modifiées de mise en œuvre des accords. Le ministère fait progresser le règlement sur l’énergie renouvelable extracôtière, en vertu de la partie 5 de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie et de la partie 3 des Lois de mise en œuvre des Accords, afin d’élaborer une réglementation moderne en matière de sécurité et de protection de l’environnement s’appliquant aux activités de prospection, de construction, d’exploitation et de mise hors service associées à des projets d’énergie renouvelable et aux lignes électriques dans les régions extracôtières du Canada. Le règlement devrait faire l’objet d’une prépublication dans la Partie I de la Gazette du Canada en 2025.
D’autres efforts comprennent l’examen des recommandations de l’évaluation régionale de l’énergie éolienne extracôtière en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador, et la mise en œuvre du Programme de prédéveloppement de l’énergie éolienne extracôtière pour mener des activités scientifiques, y compris la collecte de données marines et le soutien d’un effort de modélisation détaillée du système électrique, afin d’aider à capitaliser sur le potentiel éolien extracôtier du Canada au large des côtes de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Énergie nucléaire et gestion des déchets radioactifs
Afin de rendre l’énergie propre disponible et de garantir que le Canada atteigne ses objectifs climatiques et de croissance économique, le ministère travaille en collaboration avec l’industrie, les provinces et les territoires intéressés pour déployer l’énergie nucléaire en tant qu’outil potentiel de réduction des émissions au Canada et à l’étranger. L’évolution de l’ancien Forum du leadership sur les PRM, maintenant connu sous le nom de Table de leadership sur l’énergie nucléaire (TLEN), reflète le rôle intégral que les réacteurs nucléaires à petite et à grande échelle joueront pour soutenir le bouquet énergétique propre du Canada. RNCan conservera son rôle de coprésident de la TLEN et continuera à travailler avec les provinces et territoires intéressés, les services publics, les partenaires autochtones, l’industrie, les innovateurs, les laboratoires, le milieu universitaire et la société civile pour faire progresser les priorités en matière d’énergie nucléaire au Canada.
Le ministère met en œuvre diverses initiatives pour soutenir et renforcer le secteur de l’énergie nucléaire. Ainsi, RNCan investira 29,6 millions de dollars sur quatre ans dans le cadre du Programme facilitant les petits réacteurs modulaires, afin de financer des travaux de recherche et de développement portant sur les déchets générés par les PRM et de développer des chaînes d’approvisionnement canadiennes pour la fabrication de PRM et leur approvisionnement en combustible. En outre, le ministère s’est associé au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie pour financer la recherche sur les PRM dans les universités canadiennes, ainsi qu’au ministère des Finances Canada pour orienter l’inclusion de l’énergie nucléaire dans le Cadre d’obligations vertes du Canada et l’ensemble existant de crédits d’impôt à l’investissement pour soutenir les investissements dans la production d’électricité nucléaire, les chaînes d’approvisionnement en énergie nucléaire et la production de combustible nucléaire. RNCan a également fourni des fonds pour soutenir l’avancement de nouveaux projets nucléaires au pays et à l’étranger présentant des avantages démontrables pour la chaîne d’approvisionnement nucléaire canadienne et la sécurité énergétique. Comme annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2024, le gouvernement du Canada a également l’intention de soutenir jusqu’à 500 millions de dollars de contrats d’achat de combustible nucléaire enrichi auprès des États-Unis ou d’autres pays alliés afin de renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement.
De plus, RNCan soutiendra étroitement l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour faire progresser l’engagement du gouvernement du Canada envers l’approche « un seul projet, un seul examen » pour certains projets d’énergie nucléaire et de collaborer avec ces organismes de réglementation sur la cible de trois ans relative aux projets nucléaires annoncée dans le Budget 2024. RNCan travaillera également en étroite collaboration avec ses partenaires fédéraux, y compris Énergie atomique du Canada limitée, pour mettre en œuvre le Plan de travail fédéral en matière de science et technologie nucléaires.
RNCan continuera à élargir ses efforts de collaboration internationale en 2025-2026, notamment de développer et de sécuriser des chaînes d’approvisionnement en combustible nucléaire fiables en Amérique du Nord et d’établir des partenariats plus larges avec des alliés et des partenaires de longue date. Ces deux efforts contribueront à garantir l’accès à de l’uranium faiblement enrichi, y compris le combustible HALEU pour les réacteurs tels que les PRM. RNCan continuera à faire progresser les travaux dans le cadre de la Déclaration commune avec le Département de l’énergie des États-Unis et de la déclaration sur la sécurité du combustible nucléaire civil signée par cinq dirigeants de puissance nucléaire du G7 (Canada, France, Japon, Royaume-Uni et États-Unis). La mise en place de ces partenariats et la garantie d’un approvisionnement fiable en combustible aideront les pays occidentaux à s’affranchir du combustible nucléaire fourni par la Russie.
En s’appuyant sur les priorités définies dans la Politique en matière de gestion des déchets radioactifs et de déclassement, le ministère continuera à travailler avec les propriétaires de déchets pour superviser leur mise en œuvre de la stratégie intégrée pour les déchets radioactifs et s’assurer qu’ils assument leurs responsabilités en matière d’ouverture et de transparence, de protection de l’environnement et de mobilisation précoce et continue.
En outre, en novembre 2024, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a annoncé la sélection de la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace comme site de dépôt en formations géologiques profondes (DFGP) du Canada pour le combustible nucléaire irradié. Cette décision marque une étape importante dans la gestion sûre et sécurisée du combustible nucléaire irradié. Alors que la SGDN se concentre sur l’examen réglementaire du DFGP, RNCan continuera à assurer une surveillance étroite de la SGDN en vertu de la Loi sur les déchets de combustible nucléaire.
Emplois durables et atténuation des changements climatiques
Conformément à la politique du Canada en matière d’énergie et de changements climatiques, le ministère dirige ou codirige plus de 50 mesures soutenant le Plan de réduction des émissions pour 2030, qui décrit une voie sectorielle permettant au Canada d’atteindre son objectif de réduction des émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 et de carboneutralité d’ici 2050. Ces mesures comprennent le soutien aux énergies renouvelables et à la modernisation du réseau électrique (4,5 milliards de dollars), l’efficacité énergétique des habitations et des bâtiments (750 millions de dollars), la décarbonisation industrielle et la Stratégie sur les minéraux critiques (3,8 milliards de dollars), la réduction des émissions dans le secteur des transports (1,08 milliard de dollars), ainsi que des solutions basées sur la nature pour atténuer les effets des changements climatiques et s’y adapter, tout en soutenant la biodiversité.
Le ministère continue à codiriger, avec le ECCC, le comité interministériel de mise en œuvre du plan climat; il suivra les progrès accomplis et veillera à ce que les objectifs climatiques du Canada soient atteints. Les mécanismes comprennent le cadre horizontal de résultats pour l’atténuation des changements climatiques dirigé par ECCC et soutenu par RNCan et le prochain Rapport d’étape 2025 sur le Plan de réduction des émissions pour 2030, qui soulignera les mesures clés nécessaires dans chaque secteur afin d’atteindre l’objectif climatique du Canada pour 2030, ainsi que des audits réalisés par le Commissaire à l’environnement et au développement durable en vertu de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité.
RNCan continuera également à assumer sa fonction de fournisseur d’informations fiables sur l’énergie, en développant et en affinant la base de connaissances pertinente pour soutenir des politiques et des décisions judicieuses. Conjointement à ces efforts, le ministère continuera à collaborer avec Statistique Canada, ECCC et la Régie de l’énergie du Canada pour étendre encore le Centre canadien d’information sur l’énergie.
En outre, le ministère soutient la transition énergétique dans le cadre de la Loi canadienne sur les emplois durables, qui a reçu la sanction royale en juin 2024. Cette loi établit un cadre fédéral de gouvernance, de mobilisation et de responsabilité pour promouvoir la prospérité économique et garantir que les travailleurs bénéficient des possibilités d’une économie à faibles émissions de carbone. Un secrétariat pour l’emploi durable au sein de RNCan, établi conformément à cette loi, procédera en 2025-2026 à la création du Conseil du partenariat pour des emplois durables et à l’élaboration d’un plan d’action quinquennal pour l’emploi durable qui sera publié d’ici le 31 décembre 2025, en consultation avec d’autres ministères.
Dans le cadre d’initiatives comme les Tables régionales sur l’énergie et les ressources, le ministère travaille avec les provinces et les territoires afin de faire progresser les priorités économiques dans les secteurs de l’énergie et des ressources. En déterminant et accélérant collectivement les possibilités les plus prometteuses dans chaque région, les fonds publics et les capitaux privés peuvent être stratégiquement maximisés pour soutenir la croissance économique, la réconciliation, les impacts climatiques, la diversité et l’équité, ainsi que la création d’emplois durables.
Le Programme d’aménagement forestier durable fera progresser la collecte, l’harmonisation, la gestion et le partage de l’information liée aux forêts et produira le rapport annuel sur l’état des forêts du Canada permettant de suivre les progrès des indicateurs de durabilité et de promouvoir la recherche sur les écosystèmes forestiers, afin d’orienter l’élaboration, la mise en œuvre et l’amélioration continue des pratiques de gestion forestière, y compris pour aborder les solutions climatiques et la conservation de la biodiversité. En particulier, une meilleure cartographie des forêts nordiques du Canada permettra aux collectivités de mieux se préparer aux risques d’incendie de forêt et de soutenir les mesures d’atténuation communautaires.
Le Programme sur les effets cumulatifs produit également des outils aidant à évaluer les effets de la mise en valeur de ressources naturelles sur la masse continentale forestière du Canada, dans le but d’améliorer les performances environnementales des secteurs des ressources non renouvelables du Canada. En 2025-2026, les priorités à court terme comprennent l’amélioration de la compréhension des risques et des répercussions des effets cumulatifs sur les écosystèmes forestiers tels que l’habitat du caribou et l’intégration des connaissances autochtones.
Le ministère continuera également à faire progresser le programme 2 milliards d’arbres pour contribuer aux objectifs du Canada en matière d’émissions de GES et de carboneutralité. Parmi les autres avantages, citons la restauration des forêts pour la faune et la biodiversité, l’amélioration du bien-être mental, la réduction de la chaleur urbaine et l’augmentation de la résilience aux incendies de forêt et aux inondations. Le programme 2 milliards d’arbres continuera à financer des projets pluriannuels de plantation d’arbres avec les provinces et les territoires, des organisations à but lucratif et non lucratif et des gouvernements et organisations autochtones, afin d’atteindre les objectifs du gouvernement de planter deux milliards d’arbres.
Énergie et sécurité
La cybersécurité et les perturbations liées au climat font peser des risques croissants sur l’infrastructure énergétique du Canada. Le renforcement de la résilience énergétique du Canada nécessite une approche à multiples facettes, fondée sur la collaboration, la communication et des efforts coordonnés entre les secteurs public et privé. Pour renforcer la résilience des infrastructures, le ministère propose des politiques, des programmes et des initiatives visant à protéger les systèmes essentiels. Le ministère coordonne son action avec le réseau sectoriel de l’énergie et des services publics (RSESP), forum public-privé qui collabore avec des associations industrielles nationales dans le but d’améliorer la résilience du secteur de l’énergie. Dans le cadre du RSESP, les membres ont accès à des outils de sécurité, à des informations régulières sur les menaces, à des contacts directs avec les gouvernements et à de précieuses possibilités de mise en réseau.
Le ministère intègre, en outre, les perspectives du secteur de l’énergie dans les politiques de sécurité nationale, en harmonisant les politiques énergétiques et les priorités en matière de sécurité et en renforçant la coopération transfrontalière (en particulier avec les États-Unis), afin de promouvoir des infrastructures durables et résistantes. Des initiatives telles que la feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada soulignent l’engagement de RNCan en faveur d’objectifs communs en matière de résilience. Alors que les menaces deviennent de plus en plus complexes, RNCan, dans le cadre de la Division de la sécurité et résilience énergétiques (DSRE), fournit des conseils, des ressources et des partenariats au sein du gouvernement, de l’industrie et du milieu universitaire.
Principaux risques
Un certain nombre de risques compromettent la capacité du ministère à contribuer à un développement innovant et durable des ressources naturelles. Ces risques comprennent les suivants :
- les effets d’un climat en évolution rapide;
- l’efficacité de la mobilisation et de l’harmonisation avec d’autres ministères et partenaires externes (collectivités autochtones, industrie, etc.);
- la capacité à naviguer avec succès au sein des régimes réglementaires variés des secteurs de compétence.
Afin de soutenir la transformation des ressources naturelles du Canada par l’innovation et le développement durable, RNCan continue à atténuer ces risques en établissant des partenariats internes et externes efficaces, en soutenant des projets de recherche et de développement pour faire progresser les technologies nécessaires à la transition vers la carboneutralité du Canada et les objectifs climatiques, et en prenant des mesures pour améliorer l’efficacité des processus réglementaires avec ses partenaires.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 8 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 2 202 528 619 $ |
Équivalents temps plein | 2 241 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Ressources naturelles Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- Le programme d’aménagement forestier durable intègre l’ACS Plus directement dans les lignes directrices des propositions de recherche, garantissant que les projets donnent la priorité aux pratiques inclusives à chaque étape. En favorisant l’inclusion, l’équité, la diversité, l’accessibilité et la mobilisation des populations autochtones, ce programme devrait renforcer les partenariats et améliorer les pratiques de gestion forestière dans l’intérêt de l’ensemble de la population canadienne.
- Le ministère continuera à travailler avec des organisations des secteurs public et privé dans le cadre de la campagne internationale Parité d’ici 30, qui rassemble les dirigeants de l’ensemble du secteur des énergies propres. Cette campagne demande aux signataires d’approuver des principes généraux, d’annoncer des engagements, puis de prendre des mesures concrètes pour accroître la participation des femmes et d’autres groupes marginalisés et faire état de leur progrès.
Pour de plus amples détails, consultez les tableaux de renseignements supplémentaires de l’ACS Plus.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable des Nations Unies
Cette responsabilité essentielle soutient les objectifs de développement durable suivants des Nations unies :
- Objectif 7 : Énergie propre et d’un coût abordable
- Objectif 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs
- Objectif 15 : Vie terrestre
Plus de renseignements sur l’apport de Ressources naturelles Canada au Plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme à l’horizon 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre stratégie ministérielle de développement durable 2023-2027.
Répertoire des programmes
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles est pris en charge par les programmes suivants :
- Innovation énergétique et technologies propres
- Innovation Mines vertes
- Solutions axées sur les fibres
- Aménagement forestier durable
- Effets cumulatifs
- Transport faible en carbone
- Ressources en électricité
- Efficacité énergétique
- Politique en matière d’énergie et de changements climatiques
- Solutions géospatiales novatrices
Des renseignements supplémentaires relatifs à l’inventaire des programmes pour la science des ressources naturelles et l’atténuation des risques sont disponibles sur la page de résultats de l’InfoBase du GC.
Résumé des changements apportés au cadre d'établissement de rapport depuis l'année dernière
Aucune modification n’a été apportée au cadre de présentation des rapports depuis l’année dernière.
Responsabilité essentielle 3 : Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale
Dans la présente section
- Description
- Répercussions sur la qualité de vie
- Indicateurs, résultats et cibles
- Plans visant à atteindre les cibles
- Principaux risques
- Ressources prévues pour atteindre les résultats
- Priorités gouvernementales connexes
- Répertoire des programmes
- Résumé des changements apportés au cadre d’établissement de rapport depuis l’année dernière
Description
Renforcer et promouvoir l’accès aux marchés, l’inclusivité, l’intégration et la compétitivité des secteurs canadiens des ressources naturelles à l’appui de la création d’emplois et de la croissance économique. Inclut également les paiements législatifs pour le pétrole extracôtier.
Impacts sur la qualité de vie
Cette responsabilité essentielle contribue aux domaines de la Saine gouvernance et de l’Environnement du Cadre de qualité de vie pour le Canada, comme suit :
- garantir aux groupes autochtones des avantages équitables et constants découlant de la mise en valeur des ressources naturelles (l’indicateur de l’autodétermination des Autochtones);
- renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques pour l’énergie propre, afin de favoriser la compétitivité (l’indicateur des émissions de gaz à effet de serre).
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Tableau 9 : L’accès à des marchés nouveaux et prioritaires pour les ressources naturelles du Canada est amélioré
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Part canadienne des importations américaines et étrangères de ressources naturelles |
|
27.3%
1.4% |
31 mars 2026 |
Valeur des actifs détenus à l’étranger par des entreprises de ressources naturelles canadiennes |
|
Au moins 240 milliards de dollars |
30 septembre 2026 |
Nombre d’engagements internationaux de RNCan qui soutiennent le développement ou l’expansion du commerce et de l’investissement dans les ressources naturelles |
|
Au moins 40 |
31 mars 2026 |
Tableau 10 : Les Canadiens participent à l’économie nouvelle et inclusive des ressources de l’avenir
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Nombre de produits conjoints élaborés avec la collaboration avec les provinces et territoires est diffusés aux Canadiens et Canadiennes |
|
Au moins 12 | 31 mars 2026 |
Pourcentage des projets de RNCan qui favorisent la participation des communautés, organisations ou gouvernements autochtones à l’économie des ressources naturelles du Canada |
|
Au moins 50 % | 31 mars 2026 |
Tableau 11 : La compétitivité des secteurs des ressources naturelles du Canada est accrue
Indicateurs de résultat ministériel | Résultats réels | Cible | Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Valeur économique des projets de ressources naturelles anticipés soutenus par l’analyse et les solutions |
|
16,8 $ milliardsNote de bas de page 32 | 31 mars 2026 |
Nombre de fois que les données de RNCan sur l’économie et les investissements sont consultées |
|
500 000 | 31 mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de RNCan figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale en 2025-2026.
L’accès à des marchés nouveaux et prioritaires pour les ressources naturelles du Canada est amélioré
Investissement et collaboration internationaux
Le ministère continuera à travailler avec ses partenaires, bilatéralement et multilatéralement, afin de faire progresser une transition mondiale inclusive vers la carboneutralité permettant au Canada de tirer parti de possibilités économiques du commerce international, tout en atténuant les risques pour la sécurité énergétique et économique. En collaboration avec les parties prenantes, RNCan propose un modèle de coopération sur les questions liées aux changements climatiques et à l’énergie propre, afin de soutenir les investissements dans des projets d’énergie propre, de favoriser des chaînes d’approvisionnement diversifiées et résilientes et d’encourager les solutions innovantes. Pour soutenir la sécurité économique et énergétique, les efforts stratégiques de RNCan se concentreront sur le renforcement de la résilience du Canada et sur son positionnement en tant que partenaire fiable dans les chaînes d’approvisionnement en énergie et en minéraux critiques.
RNCan continuera à représenter le Canada dans les négociations sur les technologies relatives au climat dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à soutenir le Centre et réseau des technologies climatiques et à déployer des experts de RNCan en soutien aux projets de gestion durable de ressources naturelles entre gouvernements visant des accords conjoints de transfert de technologies et de connaissances et de renforcement des capacités dans des pays en voie de développement.
RNCan a créé le groupe de travail sur l’Ukraine à la suite de l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie et des attaques délibérées contre l’infrastructure énergétique critique de l’Ukraine. Le travail de ce groupe est devenu essentiel pour fournir une expertise en matière de sécurité énergétique, de commerce et d’assistance technique. Ce groupe de travail a largement contribué à mobiliser l’intérêt national (secteur privé et provinces) pour soutenir l’Ukraine, ouvrant ainsi la voie à la participation du secteur privé et du Canada à un marché émergent. Pour la deuxième année consécutive, RNCan a dirigé une délégation au salon de reconstruction de l’Ukraine à Varsovie, composée de 28 entreprises de l’ensemble du Canada et de représentants des gouvernements des provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan et de l’Ontario, ainsi que de sénateurs et de parlementaires canadiens. La participation du Canada à la reconstruction du secteur privé dans la région se poursuivra et contribuera à la dérussification des systèmes énergétiques mondiaux et des chaînes d’approvisionnement.

Commerce de l’énergie du Canada (2023)
Version texte
COMMERCE DE L’ÉNERGIE (2023)
Exportations d’énergies 199,1 milliards de dollars représentant :
- 28 % des exportations canadiennes de marchandises
- Les exportations nationales de pétrole et de gaz se sont élevées à 177 milliards de dollars dont 95 % étalent dirigées vers les États-Unis
- A exporté des produits énergétiques dans 123 pays
- Les États-Unis représentent plus de 89 % de la valeur des exportations d’énergie (177,3 milliards de dollars)
Exportations vers les États-Unis | % des exportations canadiennes à destination des États -Unis | % de la production canadienne exportée aux États -Unis | % des importations américaines en provenance du Canada | % de la consommation des États-Unis fournie par le Canada |
---|---|---|---|---|
Pétrole brut | 97 | 78 | 60 | 24 |
Gaz naturel | >99Note de bas de page * | 44 | >99 | 9 |
Électricité | 100 | 10 | 85 | 1 |
Charbon | 2 | 2 | 19 | 0,1 |
À l’échelle internationale, un environnement géopolitique de plus en plus complexe façonnera la capacité de RNCan à renforcer la sécurité énergétique et minérale nationale et à élargir les marchés pour les produits de base des ressources naturelles. Le Canada et les États-Unis partagent déjà des systèmes énergétiques hautement intégrés et ont la possibilité de mettre en place des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques tant sûres que fiables pour soutenir les secteurs clés de nos économies. Parallèlement, le ministère mobilisera d’autres partenaires clés en Europe et en Asie pour faire progresser la transition énergétique, diversifier les marchés et rechercher des investissements pour les projets canadiens dans les domaines de l’énergie, des métaux et des minéraux, et de la forêt. RNCan cherchera à tirer parti du fait que le Canada préside le G7 en 2025 pour aider à faire progresser ces thèmes, afin de renforcer les relations avec ses alliés du G7.
Le Canada fera également valoir les priorités contribuant à l’accélération de la transition vers l’énergie propre auprès du G20 (en anglais seulement), de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (en anglais seulement), de Mission Innovation, du forum Clean Energy Ministerial (en anglais seulement) et de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (en anglais seulement). Ces efforts permettront d’améliorer le profil du Canada en tant que fournisseur sûr et fiable de combustibles propres et de fournir des conseils d’experts dans le cadre des examens de projets fédéraux, notamment au sujet des marchés du pétrole, du gaz et des produits raffinés, de la compétitivité et de la viabilité économique. En outre, RNCan augmentera sa participation au sein d’organismes des Nations Unies, notamment à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques et à la Convention sur la diversité biologique. En plus de plaider en faveur de l’innovation et de la durabilité dans le secteur de l’énergie, ces plateformes seront également utilisées pour faire progresser les politiques centrées sur les personnes, y compris les initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, et le rôle de la participation autochtone dans les secteurs des ressources naturelles.
Les efforts visant à favoriser les possibilités pour les entreprises canadiennes dans les secteurs des ressources naturelles continueront d’être une partie intégrante des engagements à l’étranger. Le ministère s’efforcera de créer de nouvelles occasions pour les entreprises canadiennes, d’étendre les collaborations scientifiques et technologiques et d’attirer des investissements internationaux en provenance d’autres régions, y compris l’Europe. Par exemple, dans le cadre des négociations continues d’accords de libre-échange (ALE) du Canada (notamment, les ALE Canada-ANASE et Canada-Équateur) et des préparations à l’examen de 2026 de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC), RNCan veillera à refléter les objectifs plus larges du Canada en matière d’échanges et d’investissements, tout en tenant compte des engagements en matière de croissance économique durable, inclusive et sécuritaire.
En s’appuyant sur les travaux antérieurs réalisés dans le cadre de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, les obligations officielles à l’étranger de RNCan dans cette région contribueront à renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement, à faire progresser les relations interentreprises et à obtenir des investissements dans les secteurs prioritaires. RNCan promouvra également des systèmes énergétiques et des chaînes d’approvisionnement en matériaux sûrs, durables et fiables en Amérique du Nord avec les États-Unis et le Mexique. Ces mesures visent toutes à accroître la compétitivité mondiale du secteur des ressources naturelles.
Le Canada soutient également les obligations officielles à l’étranger dans le cadre d’initiatives relatives aux géosciences, à la recherche-développement, au commerce et à l’investissement, à la transparence et au développement durable dans le domaine des minéraux critiques. En respectant son engagement en vertu de la Loi sur les mesures de transparence dans le secteur extractif et de la Loi sur l’exportation et l’importation des diamants bruts, ainsi que par la collaboration bilatérale avec des partenaires aux vues similaires et la participation à des forums multilatéraux, tels que l’Agence internationale de l’énergie, le G7 et l’Initiative de transparence des industries d’extraction, le Canada démontre son rôle de chef de file mondial dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques.
Les travaux du ministère pour promouvoir un secteur forestier compétitif à l’échelle mondiale se poursuivront en 2025-2026 dans le cadre d’une série de programmes, comprenant le Programme d’innovation forestière, le programme d’Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF), le Programme de construction verte en bois (CVBois), l’Initiative forestière autochtone, le Programme de leadership mondial sur les forêts ainsi qu’une capacité accrue de connaître et de comprendre nos forêts grâce à l’initiative sur l’information et la technologie relatives aux systèmes forestiers. Ces programmes soutiennent collectivement un secteur forestier résilient et écologiquement durable en catalysant l’innovation, de la semence au marché, en fournissant un soutien continu aux projets autochtones, en améliorant les connaissances sur les forêts en matière de climat, en renforçant la réputation du secteur forestier et en développant l’utilisation innovante du bois dans la construction en tant que matériau de construction à faible émission de carbone. Le financement de ces programmes permettra également de créer de nouveaux emplois et de maintenir les emplois existants dans le secteur forestier, ainsi que de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les Canadiens participent à l’économie nouvelle et inclusive des ressources de l’avenir
Jeunesse et emplois verts
Afin de soutenir la transition du Canada vers un avenir carboneutre et de veiller à ce que les jeunes Canadiens participent à la nouvelle économie inclusive des ressources, le ministère continuera à mettre en œuvre son Programme de stages en sciences et technologies (PSST) – Emplois verts, dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) du gouvernement. Le PSST – Emplois verts fournit un financement encourageant les employeurs à créer des emplois verts et des occasions de formation pour les jeunes dans le secteur des ressources naturelles. Ce programme fixe des objectifs ambitieux en matière d’embauche des groupes visés par l’équité en matière d’emploi, tout en aidant les employeurs à créer des lieux de travail sûrs et inclusifs.
Réconciliation avec les Autochtones
Grâce au programme de réconciliation avec les Autochtones et de coordination de la réglementation en 2025-2026, RNCan contribuera à faire progresser la compétitivité des ressources naturelles du Canada en se concentrant sur les cinq éléments clés suivants : coordination de la réglementation, mobilisation et partenariats avec les populations autochtones, politique économique autochtone, promotion de la réconciliation, expertise dans la mise en œuvre des programmes.
Coordination de la réglementation
L’établissement de relations à long terme et mutuellement bénéfiques ainsi que l’amélioration des évaluations d’impact et des processus d’utilisation des terres à des fins traditionnelles continueront d’être une priorité dans la coordination de la réglementation. RNCan travaillera en étroite collaboration avec les provinces, les groupes autochtones et les promoteurs, afin de faire progresser de grands projets grâce à des gains d’efficacité en matière de réglementation et de délivrance de permis entre les secteurs de compétence. Nòkwewashk continuera également de travailler en étroite collaboration avec les groupes autochtones pour veiller à ce que toutes les obligations de consultation de la Couronne fédérale concernant les grands projets soient remplies de manière significative et coordonnée. Les activités d’élaboration de la réglementation se concentreront sur le Règlement proposé sur les accords ministériels autochtones, élément clé pour faire progresser la réconciliation économique, car il prévoit la participation des organes directeurs autochtones au processus réglementaire pour les projets énergétiques réglementés par le gouvernement fédéral en vertu de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie. En s’appuyant sur les résultats de la phase 2, Participation et conception réglementaire, RNCan soutiendra la rédaction de ces propositions de règlement.
Promotion de la mobilisation et des partenariats autochtones
Les comités consultatifs et de surveillance autochtones (CCSA) pour les projets TMX et de la canalisation 3 continueront à faire progresser la participation autochtone à ces grands projets en soutenant la surveillance autochtone, en renforçant les capacités des collectivités autochtones en matière de gestion des situations d’urgence et en conseillant le gouvernement sur des questions réglementaires. Les relations autochtones ont été et seront encore renforcées par le travail du Bureau des partenariats avec les Autochtones et des Tables régionales sur l’énergie et les ressources qui travaillent en collaboration pour faire progresser la réconciliation, intégrer les perspectives autochtones dans la transition vers la carboneutralité et contribuer à éliminer les obstacles auxquels se heurtent les Nations, les collectivités, les entreprises et les travailleurs autochtones dans le domaine de la mise en valeur des ressources naturelles et énergétiques. RNCan contribuera à contribuer à la promotion des objectifs internationaux du Canada pour accroître le commerce et les investissements dans le secteur des ressources naturelles du Canada, en facilitant la participation de dirigeants d’entreprise autochtones à des missions internationales de commerce et d’investissement sur des marchés clés, notamment des missions dirigées par le ministre.
Politique économique autochtone
Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
Ce programme fournira jusqu’à 5 milliards de dollars en garanties de prêt pour débloquer l’accès à des capitaux abordables à des groupes autochtones dans l’ensemble du pays, leur permettant de surmonter les obstacles historiques et de devenir des partenaires significatifs dans les projets de ressources naturelles et d’énergie. Dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre de ce programme fédéral, le gouvernement continue de collaborer avec les provinces de l’Alberta, de l’Ontario et de la Saskatchewan afin de tirer parti de leur expérience en matière d’administration de leurs propres programmes de garantie de prêts pour les Autochtones. Après l’annonce fédérale, la Colombie-Britannique a annoncé son intention de mettre en place un programme similaire et d’autres provinces, comme le Manitoba, étudient également les avantages de mettre en œuvre leur propre programme.
La propriété et la participation autochtones à de grands projets seront favorisées par le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones. Ce programme facilitera l’accès à des capitaux abordables pour les groupes autochtones souhaitant prendre part aux bénéfices de projets liés aux ressources naturelles et à l’énergie dans l’ensemble du pays. RNCan travaillera avec la Corporation de développement des investissements du Canada pour établir et administrer le programme, y compris en fournissant des fonds pour le renforcement des capacités afin d’aider les demandeurs autochtones admissibles à effectuer leur propre analyse d’investissement et à faire preuve de diligence raisonnable. Établir un programme de garantie de prêts pour les Autochtones est la pierre angulaire de la directive du mandat du ministre visant à élaborer un cadre national de partage des avantages pour s’assurer que les collectivités métisses et de Premières Nations bénéficient directement des grands projets de ressources menés sur leurs territoires, et que les collectivités inuites bénéficient directement des grands projets de ressources menés dans l’Inuit Nunangat.
Avancement de la réconciliation
En utilisant le cadre de travail des voies vers la réconciliation, RNCan travaillera à la mise en œuvre du plan d’action des voies vers la réconciliation ainsi créé, élaboré grâce aux contributions de plus de 400 employés, aux conseils et à l’orientation des Aînés résidents du Cercle des nations de RNCan, de cadres et d’autres partenaires importants. Le plan d’action des voies de la réconciliation guidera également le ministère dans le traitement des priorités du gouvernement du Canada en ce qui concerne les mesures du plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (Loi sur la Déclaration des Nations Unies), les appels à l’action pour la vérité et la réconciliation, les appels à la justice relatifs aux femmes, filles et personnes 2ELGBTQIA+ autochtones disparues et assassinées et le plan d’action pangouvernemental « Unis dans la diversité ».
Voies vers la réconciliation
Les voies vers la réconciliation constituent le cadre de travail de RNCan pour faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones. Ce cadre établit cinq piliers pour guider le ministère dans sa démarche de réconciliation : sensibiliser et comprendre, mobiliser pour favoriser l’établissement de relations, se faire entendre là où c’est important, accroître notre flexibilité, transformer notre façon de travailler.
Pour mettre en œuvre les mesures du plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies, dirigées et codirigées par le ministère, RNCan travaillera en coopération avec les peuples autochtones et en collaboration avec les provinces, les territoires et l’industrie. RNCan prendra également toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que ses lois nouvelles et modifiées sont conformes à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Une autre composante du plan d’action des voies vers la réconciliation de RNCan est l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique d’éthique pour les recherches relatives aux populations autochtones et leurs territoires. Des efforts supplémentaires seront déployés pour finaliser cette politique, afin de favoriser les relations entre les employés de RNCan et les partenaires autochtones, en facilitant les résultats positifs pour les collectivités autochtones au moyen de la science, de la recherche, de la création et de l’échange de connaissances.
RNCan a également mis en place une équipe spécialisée chargée de diriger la coordination nécessaire avec les partenaires autochtones, fédéraux, provinciaux, territoriaux et industriels pour répondre aux appels à la justice visant les industries extractives et d’exploitation des ressources (13.1-13.5) relativement aux femmes, filles et personnes 2E+ autochtones disparues et assassinées (FF2E+ADA) du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Au sein du ministère, il s’agira notamment de soutenir le cercle CCSA-TMX sur les FF2E+ADA et les industries extractives et d’exploitation des ressources et de veiller à ce que les efforts contribuent à l’élaboration d’un plan de mobilisation quant aux programmes relatifs aux minéraux critiques et à la mise en œuvre continue de la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques.
Expertise en prestation de programmes et de services
Les Partenariats pour les ressources naturelles autochtones (PRNA) se consacrent à l’établissement de capacités autochtones à long terme répondant aux priorités des collectivités autochtones en matière de ressources naturelles. Ce programme soutient les initiatives menées par des Autochtones qui renforcent les capacités organisationnelles et communautaires essentielles à la participation à la mise en valeur des ressources naturelles. En 2025-2026, RNCan se concentrera sur la rationalisation de la prestation des programmes et des services, afin de réduire la charge administrative et d’améliorer l’accessibilité pour les partenaires autochtones. RNCan vise à améliorer une approche de programmation et de conception à guichet unique. L’objectif est de créer des processus de demande et de financement plus efficaces, afin d’harmoniser les modalités des programmes associés. Cette approche permettra d’alléger les exigences en matière de rapports et de demandes et de réduire les redondances, répondant ainsi à des demandes de longue date en faveur de voies de financement simplifiées et cohérentes. Le programme de PRNA continuera également à travailler avec le Bureau des partenariats autochtones pour renforcer l’inclusion des Autochtones dans les secteurs des ressources naturelles dans l’ensemble du pays grâce à une mobilisation significative en établissant des relations entre nations, entre gouvernements et entre les Inuit et la Couronne. Le programme de PRNA dirigera les investissements restants vers les populations et régions autochtones sous-représentées. Les commentaires des participants au programme orienteront les recommandations de RNCan visant à accroître davantage la participation économique des Autochtones aux projets de ressources naturelles au-delà de 2027, contribuant ainsi à un avenir plus propre et plus vert.
La compétitivité des secteurs des ressources naturelles du Canada est accrue
Minéraux critiques
Afin d’accroître sa compétitivité dans le domaine des minéraux à l’échelle mondiale, RNCan continue de faire du Canada une économie attrayante pour les investissements et le commerce dans le cadre d’obligations officielles à l’étranger et de missions commerciales. Le ministère dirige la mise en œuvre de la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques, qui consiste à accroître l’approvisionnement en minéraux critiques d’origine responsable et à appuyer le développement de chaînes de valeur nationales et mondiales pour l’économie verte et numérique. Grâce à des initiatives fédérales ciblées et à une approche de collaboration avec diverses parties prenantes, notamment les gouvernements, les Autochtones et les partenaires industriels, cette stratégie vise à faire du Canada un fournisseur privilégié de minéraux critiques. La collaboration avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se poursuivra dans le cadre du Plan canadien pour les minéraux et les métaux, y compris l’examen de sa mise en œuvre.
Le Centre d’excellence sur les minéraux critiques (CEMC) de RNCan continuera d’élaborer des politiques fédérales, de fournir une orientation aux promoteurs de projets et de coordonner des programmes relatifs aux minéraux critiques en collaboration avec divers partenaires. Le CEMC fournit ses services de guide-expert pour aider les promoteurs miniers à s’y retrouver dans la réglementation et soutenir les promoteurs de projets cherchant à obtenir un financement fédéral.
Au cours de la période 2025-2026, le Fonds pour l’infrastructure des minéraux critiques, doté de 1,5 milliard de dollars, lancera son deuxième appel de propositions, émettra des recommandations de financement et travaillera avec les candidats pour négocier des accords de contribution. Le Programme de recherche, développement et démonstration pour les minéraux critiques, qui promeut la technologie et les projets pilotes afin de combler les lacunes dans la chaîne de valeur et de faire avancer les projets jusqu’aux étapes de démonstration et d’intégration pour la production de minéraux critiques clés, continuera à mettre en œuvre son deuxième cycle de financement en 2025-2026.
Investissements et collaborations dans le domaine des minéraux critiques
Fonds pour l’infrastructure des minéraux critiques : 17 projets annoncés jusqu’à présent, d’une valeur totale pouvant atteindre 225 M$.
Programme de recherche, développement et démonstration pour les minéraux critiques : mise en œuvre de plus de 75 projets de R et D et investissement de plus de 71 M$ pour soutenir 15 projets de démonstration et un investissement stratégique, y compris des projets portant sur les minéraux destinés aux batteries, la valeur minière des déchets et le traitement des éléments des terres rares.
Programme de partenariats pour les ressources naturelles autochtones : environ 16,2 M$ annoncés jusqu’à présent pour dix projets dans le cadre du volet des minéraux critiques. Ce financement étend la participation des collectivités et organisations autochtones au développement de projets relatifs aux minéraux critiques soutenant la transition vers un avenir énergétique propre.
Programme de partenariats internationaux : annonce de 11 M$ pour cofinancer des projets miniers canadiens avec des partenaires internationaux afin de renforcer et de desservir les chaînes d’approvisionnement nord-américaines et de 6 M$ pour renforcer les engagements bilatéraux du Canada dans le secteur des minéraux critiques.
Fonds Géosciences et données pour les minéraux critiques : annonce de 4,3 M$ pour 11 projets visant à améliorer l’accès aux données et le potentiel géologique des ressources minérales critiques.
Collaboration internationale :le Canada a lancé des mécanismes de coopération bilatérale avec le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Australie et la Corée du Sud, et a renouvelé sa coopération avec le Chili, en plus des mécanismes existants pour faire progresser la collaboration avec les États-Unis et l’Union européenne.
Ressources pétrolières
Pour continuer à soutenir des activités pétrolières sûres et respectueuses de l’environnement, RNCan collaborera avec les provinces, les organismes de réglementation, l’industrie, les communautés autochtones et les parties prenantes. Le ministère travaillera, par exemple, avec Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et les organismes de réglementation de l’énergie extracôtière pour mettre en œuvre le Règlement-cadre sur les opérations relatives aux hydrocarbures dans la zone extracôtière Canada–Terre-Neuve-et-Labrador et le Règlement-cadre sur les opérations relatives aux hydrocarbures dans la zone extracôtière Canada–Nouvelle-Écosse, tous deux entrés en vigueur en octobre 2024.
De plus, en 2025-2026, le ministère collaborera avec ECCC et fournira des conseils techniques pour soutenir la conception de règlements clés visant à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier, notamment le règlement final sur le plafond d’émissions du secteur pétrolier et gazier et le règlement sur le méthane, et soutiendra l’élaboration et l’examen continu de règlements et de politiques dans le cadre de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie. Cela garantira l’efficacité à long terme de l’optimisation de la sûreté, de la sécurité et de la protection de l’environnement dans le secteur énergétique du Canada. RNCan fournira également un soutien continu à ECCC quant à la mise en œuvre du Règlement sur les combustibles propres.
RNCan continuera à participer à un groupe de travail international chargé d’élaborer un cadre de certification pour la mesure, la surveillance, la déclaration et la vérification des émissions associées aux exportations de gaz naturel. Le ministère surveillera également l’infrastructure pétrolière et gazière en matière de risques potentiels d’interruption d’approvisionnement en carburant, comme dans le cas de phénomènes ou de catastrophes naturels, conformément à ses responsabilités législatives en vertu de la Loi sur la gestion des urgences. RNCan coordonnera l’intervention fédérale et assurera la liaison avec l’industrie et les provinces au sujet de leurs interventions, en cas d’interruption de l’approvisionnement en carburant. RNCan continuera à représenter le Canada au sein des comités techniques de l’Agence internationale de l’énergie (en anglais seulement), afin de veiller à la sécurité énergétique collective et participera à des simulations de perturbations pétrolières en vue d’assurer la préparation.
Depuis le lancement du forum des producteurs carboneutres, RNCan continue d’organiser des ateliers et des réunions pour faire progresser les stratégies de carboneutralité. RNCan continuera à soutenir le nouveau groupe de travail de ce forum sur le captage, l’utilisation et le stockage du carbone et à développer la boîte à outils pour la réduction du méthane en amont, afin de mettre en évidence les politiques, les ressources et les initiatives existantes et prévues en matière de réduction du méthane dans les pays membres.
RNCan travaillera avec les ministères et organismes concernés sur les questions de gestion liées au projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain, maintenant en service. Cela comprend l’analyse du marché et l’évaluation des répercussions économiques, sociales et environnementales. Conjointement à d’autres ministères, notamment Affaires mondiales Canada et Justice Canada, RNCan continuera de défendre les intérêts du Canada en ce qui concerne le maintien de l’oléoduc 5, élément critique de l’infrastructure transfrontalière qui fournit des carburants essentiels à l’Ontario, au Québec et à plusieurs États des États-Unis dans la région des Grands Lacs.
En ce qui concerne les paiements relatifs aux activités extracôtières, le ministère s’attend à ce que 100 % des transferts d’origine législative provenant des ressources pétrolières et des activités connexes vers Terre-Neuve-et-Labrador et vers la Nouvelle-Écosse soient traités dans les délais et conformément aux règlements applicables. RNCan veillera également à ce que des rapports et un suivi similaires soient mis en place pour la collecte et le transfert des recettes provenant des énergies renouvelables extracôtières, une fois le projet de loi C-49 entré en vigueur.
Principaux risques
L’économie mondiale reste confrontée à un niveau élevé d’incertitude, ainsi qu’à une division géoéconomique croissante, qui s’étend aux secteurs des ressources naturelles du Canada. Un certain nombre de risques compromettent la capacité du ministère à contribuer à la compétitivité mondiale des secteurs des ressources naturelles. Ces risques incluent les suivants :
- l’incertitude entourant la demande et les prix des produits de base, dans le contexte d’un ralentissement économique mondial;
- la capacité à faire progresser et à promouvoir l’accès au marché, à maintenir la sécurité énergétique nationale et à garantir l’inclusivité et la compétitivité des secteurs des ressources naturelles du Canada, tout en faisant progresser la réconciliation avec les peuples autochtones;
- l’évolution des exigences réglementaires et des demandes de pratiques durables.
Pour accroître sa compétitivité mondiale, RNCan prend des mesures afin de faire du Canada une économie attrayante pour les investissements sur le marché mondial et soutient la reprise économique au moyen de missions stratégiques et commerciales avec des pays partageant les mêmes idées. RNCan continue également à se concentrer sur la promotion de la sécurité et l’accessibilité de l’énergie en préservant les chaînes d’approvisionnement critiques et en faisant progresser les technologies propres. Afin de réduire les obstacles et de favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones, RNCan collaborera étroitement avec ses partenaires autochtones pour soutenir la résilience économique en établissant des relations et des partenariats significatifs avec les groupes autochtones ainsi qu’en mobilisant et en consultant les Autochtones sur l’élaboration de réglementations et de politiques pour tous les aspects de la mise en valeur des ressources naturelles. En outre, compte tenu des négociations en cours sur les accords de libre-échange du Canada et des préparatifs en vue de l’examen de l’accord Canada-États-Unis-Mexique de 2026, RNCan veillera à refléter les objectifs plus larges du Canada en matière de commerce et d’investissement, tout en équilibrant les engagements en faveur d’une croissance économique durable, inclusive et sûre. Parallèlement, le ministère continue de mettre en œuvre des stratégies proactives et coordonnées de gestion des risques, afin de fournir des produits aux marchés nationaux et internationaux de manière fiable et de renforcer la position du Canada en tant que chef de file dans le domaine de la mise en valeur durable des ressources naturelles.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 12 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 1 863 212 231 $ |
Équivalents temps plein | 689 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Ressources naturelles Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- Dans le cadre du programme de réconciliation avec les peuples autochtones et de coordination réglementaire (Nòkwewashk), RNCan copréside et héberge les secrétariats des Comités consultatifs et de surveillance autochtones pour le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et la canalisation existante (CCSA-TMX), et le projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge. Le sous-comité socioéconomique du CCSA-TMX se penche sur les répercussions du projet en matière de genre, telles qu’elles sont vécues par les collectivités autochtones, ainsi que sur la manière dont l’ACS Plus peut aider les collectivités en tant qu’outil analytique pour cerner de manière précoce, atténuer et surveiller les risques et les avantages. En 2025-2026, le sous-comité socioéconomique poursuivra ses activités pour : accroître la capacité des collectivités autochtones à cerner, surveiller et atténuer les effets socioéconomiques liés à des projets de mise en valeur de ressources naturelles; et collaborer avec le Cercle de la Nation de RNCan sur les FF2E+ADA et la mise en valeur des ressources pour répondre aux cinq appels à la justice relatifs à la mise en valeur des ressources du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
- Le programme de Prestation d’un leadership fédéral dans le secteur des minéraux et des métaux intégrera l’ACS Plus au moyen d’une enquête visant à recueillir des données démographiques sur le lieu de travail auprès des entreprises du secteur privé recevant un financement dans le cadre de la Stratégie canadienne sur les minéraux critiques. Cette enquête recueillera des données de référence en matière d’ACS plus avant la mise en œuvre de la stratégie et recueillera les mêmes données pendant toute la durée de la stratégie; ce qui permettra de mieux comprendre son incidence sur la démographie du lieu de travail (y compris la représentation des genres, les populations de diverses identités de genre et les populations autochtones).
Pour de plus amples détails, consultez les tableaux de renseignements supplémentaires de l’ACS Plus.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable des Nations Unies
Cette responsabilité essentielle soutient les objectifs de développement durable suivants des Nations unies :
- Objectif 7 : Énergie propre et d’un coût abordable
- Objectif 10 : Inégalités réduites
- Objectif 13 : Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
- Objectif 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs
Plus de renseignements sur l’apport de Ressources naturelles Canada au Plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme à l’horizon 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre stratégie ministérielle de développement durable 2023-2027.
Répertoire des programmes
Secteurs des ressources naturelles concurrentiels à l’échelle mondiale est pris en charge par les programmes suivants :
- Compétitivité du secteur forestier
- Prestation d’un leadership fédéral dans le secteur des minéraux et des métaux
- Sûreté et sécurité énergétique, et ressources pétrolières
- Paiements législatifs pour les hydrocarbures extracôtiers
- Réconciliation avec les peuples autochtones et coordination réglementaire
- La Stratégie emploi et compétences jeunesse – Programme de stages en sciences et technologie (Emplois verts)
Des renseignements supplémentaires relatifs à l’inventaire des programmes pour la science des ressources naturelles et l’atténuation des risques sont disponibles sur la page des résultats de l'InfoBase du GC.
Résumé des changements apportés au cadre d’établissement de rapport depuis l’année dernière
Aucune modification n’a été apportée au cadre de présentation des rapports depuis l’année dernière.
Services internes
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse s’acquitter de ses obligations et assurer la prestation de ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communications;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l'information;
- services de technologie de l'information;
- services de gestion des biens immobiliers;
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Plans visant à atteindre les cibles
Conformément à l’objectif opérationnel global d’efficacité du gouvernement, le ministère renforcera sa gestion des pratiques contractuelles afin de garantir la mise en place de mécanismes efficaces de gouvernance et de surveillance, y compris pour la gestion des risques de fraude. Le ministère travaillera également sur l’engagement du gouvernement à réduire les dépenses en révisant sa structure organisationnelle et en explorant d’autres méthodes de travail pour devenir plus agile. RNCan évaluera les besoins de l’entreprise par rapport à la répartition du travail ainsi que les niveaux de dotation actuels.
Le ministère donnera la priorité à l’évolution du modèle de travail hybride en faisant progresser la transformation numérique, en renforçant la cybersécurité et en améliorant les outils, les informations et les orientations pour aider les gestionnaires et les employés à s’adapter et à créer un lieu de travail hybride, inclusif et centré sur l’utilisateur.
En réponse à l’appel à l’action du Greffier, RNCan continuera d’intégrer les notions d’inclusion, de diversité, d’équité et d’accessibilité (IDÉA) aux programmes et politiques du ministère et établira une stratégie ministérielle pluriannuelle en matière d’IDÉA. L’accent sera mis sur l’élimination des obstacles systémiques pour les groupes en quête d’équité en vue de développer la responsabilité associée, reflétant les orientations à suivre concernant l’appel à l’action du greffier, pour favoriser une culture de sécurité et d’inclusion où chacun a un sentiment d’appartenance et de croissance professionnelle, ainsi que pour embrasser, respecter et valoriser les différences.
Activités prévues pour soutenir les priorités opérationnelles de RNCan
1) La santé et le bien-être de notre personnel
Santé mentale et mieux-être
À la suite du lancement de la stratégie de RNCan en matière de santé mentale et de bien-être, les priorités du ministère en la matière seront axées sur la mise en œuvre d’initiatives (telles que le programme entre pairs de RNCan), l’amélioration de la formation des employés de première ligne et le renforcement de la mobilisation des réseaux et des partenaires afin d’étendre la portée des initiatives en matière de santé mentale. Les principaux efforts consisteront également à poursuivre la sensibilisation aux ressources et aux services de soutien en matière de santé mentale, à contribuer à l’examen des évaluations des risques sur le lieu de travail et à soutenir la mise en œuvre de stratégies d’atténuation pour traiter les facteurs de risque organisationnels. En outre, le ministère continuera à s’appuyer sur le Système unique de bien-être (structure de soutien pour la santé psychologique à RNCan), à surveiller les données relatives à la santé mentale et à rendre compte des progrès accomplis afin de garantir l’efficacité continue de la stratégie.
Gestion des talents
Le programme de gestion des talents améliorera la mobilité des employés, responsabilisera le personnel et favorisera le perfectionnement, le maintien en poste et l’avancement des talents, en mettant l’accent sur les groupes en quête d’équité. Le ministère mettra également en œuvre les banques de CV pour postes à durée déterminée et indéterminée, ainsi que l’inventaire de centralisation des bassins; tout cela étant conçu pour rationaliser la mobilité interne et optimiser le redéploiement des talents. Grâce à des initiatives, telles que le Répertoire de réembauche et d’intégration des étudiants, ainsi que le programme « Étudiants prêts à l’embauche » qui se concentre sur le recrutement et le perfectionnement des étudiants en quête d’équité, le ministère donnera la priorité au maintien en poste, réduira les coûts de recrutement externe et répondra efficacement aux besoins en personnel en tirant parti des ressources existantes.
Équité en matière d’emploi et accessibilité
En collaboration avec les partenaires de l’IDÉA, RNCan continuera à prendre des décisions éclairées fondées sur les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux et d’autres ensembles de données, en mettant l’accent sur les groupes méritant l’équité. L’analyse de ces données soutiendra une programmation fondée sur des données probantes, afin d’atteindre des objectifs pluriannuels en ce qui concerne la détermination des domaines de sous-représentation, le soutien aux partenaires des RH pour éliminer les obstacles liés au recrutement, à l’embauche, à la promotion et au maintien en poste, ainsi que la recherche de leviers pour sensibiliser et remédier au racisme, au harcèlement, à la discrimination et à l’accès aux programmes de perfectionnement. Plus précisément, RNCan lance la première cohorte du programme de parrainage ministériel visant à soutenir la croissance professionnelle des membres des groupes en quête d’équité.
RNCan procédera à un examen complet de son système d’emploi, afin de relever les lacunes et d’orienter l’élaboration de plans, de programmes et de politiques, y compris le plan d’équité en matière d’emploi 2025-2028. Ce travail sera réalisé en étroite collaboration avec les partenaires et les intervenants, y compris les réseaux d’employés, les communautés et les cadres champions, conformément à l’appel à l’action. Nous poursuivrons également les initiatives visant à sensibiliser les communautés marginalisées, telles que les personnes 2ELGBTQIA+, en mettant en œuvre un plan de RNCan pour répondre aux recommandations du rapport sur la purge.
La mise en œuvre du plan d’action des voies vers la réconciliation du ministère se poursuivra également en 2025-2026. Cet engagement souligne la volonté de RNCan d’améliorer l’équité en matière d’emploi et de favoriser un changement culturel reflétant les priorités énoncées dans l’Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’initiatives de modernisation plus larges, notamment les mises à jour de la Loi sur l’équité en matière d’emploi et de la Loi sur les langues officielles. Le Cercle des Nations de RNCan continuera d’offrir des programmes d’apprentissage dynamiques, notamment des formations sur les compétences culturelles autochtones et la lutte contre le racisme, tout en aidant les employés à approfondir leur compréhension de l’histoire et de la culture autochtones. Le Cercle des Nations continuera également à faciliter l’accès à la sagesse des aînés fondée sur les distinctions, par l’entremise de son programme d’Aînés en résidence, afin de fournir des conseils et une orientation dans le cadre des initiatives de RNCan en matière de politiques et de programmes.
En tant que ministère à vocation scientifique, RNCan promeut la « science inclusive », qui représente l’intersection des activités scientifiques avec l’IDÉA, par la conception, le lancement et la promotion d’outils d’évaluation clés, synthétisés qui intègrent les systèmes de connaissances autochtones et l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+), aidant ainsi les chercheurs scientifiques à adopter l’inclusion et renforçant la capacité de RNCan à atteindre ses objectifs en matière de science inclusive et diversifiée.
Enfin, le ministère reste déterminé à améliorer l’accessibilité pour tous les employés, en s’appuyant sur les rapports d’étape annuels dérivés du Plan d’action sur l’accessibilité de RNCan publié pour la première fois en 2022.
Prévention du harcèlement et de la violence sur le lieu de travail
Le ministère favorisera un lieu de travail respectueux en mettant en œuvre des mesures de prévention et de résolution au moyen du règlement relatif à la prévention du harcèlement et de la violence sur le lieu de travail. Une nouvelle équipe temporaire d’évaluation du harcèlement et de la violence examinera les résultats des exercices d’évaluation des risques 2021-2023 et 2024-2026 et mettra en œuvre les mesures associées aux risques élevés et moyens de harcèlement et de violence relevés. RNCan continuera à investir dans la formation des employés et des cadres en proposant des formations bimensuelles et en élaborant des bulletins d’information et des scénarios sur des sujets précis. Ces outils favoriseront la prise de conscience et aideront les employés à perfectionner des compétences pour faire face aux situations avant qu’elles ne dégénèrent, ainsi que pour éviter qu’elles ne se reproduisent.
2) Nos ressources, notre intendance et notre gestion
Valeurs et éthique
En 2025-2026, RNCan poursuivra la mise en œuvre du plan de mobilisation pour le Code de valeurs et d’éthique renouvelé du ministère, qui comprend la mise en œuvre d’outils supplémentaires et d’orientations ministérielles au moyen d’articles de communication interne et de discussions ciblées sur des sujets d’intérêt. Le ministère proposera une formation bimensuelle sur les valeurs et l’éthique, comprenant des scénarios sur les conflits d’intérêts. La formation obligatoire sur les valeurs et l’éthique proposée par l’École de la fonction publique du Canada sera encouragée et la collaboration avec le comité consultatif sur les valeurs et l’éthique et les communautés de pratique externes se poursuivra afin de contribuer à la détermination et à la mise en œuvre de pratiques exemplaires.
Sûreté et sécurité
Le ministère s’est engagé à renforcer sa position en matière de cybersécurité face à un paysage de menaces en constante évolution, en mettant en œuvre les activités de la stratégie de cybersécurité visant à améliorer la prévention, la détection et la réponse aux cybermenaces, notamment des initiatives étendues de cybersensibilisation et de formation. Le ministère adoptera également une approche holistique pour améliorer ses pratiques générales de gestion des services de TI, afin d’améliorer la cyberhygiène, d’intégrer la sécurité dès la conception dans la gouvernance du ministère, aux points de décision clés et dans les activités de programme, et de continuer à améliorer les protocoles de sécurité physique.
RNCan offrira régulièrement des programmes de formation et de sensibilisation à la sécurité, afin d’aider les employés à comprendre et à respecter les protocoles de sécurité dans les environnements hybrides. En outre, dans le cadre du processus d’intégration, le ministère fournira une formation et des outils de sécurité adaptés, y compris des conseils spécifiques sur les pratiques de travail à distance sécurisées, la sécurité de la recherche et la sensibilisation aux menaces internes, afin que les nouveaux employés et les employés actuels se sentent équipés et soutenus dès le départ et de manière continue au cours de leur carrière à RNCan.
Le ministère renforcera ses capacités d’intervention d’urgence, afin que les employés se sentent soutenus et protégés en cas d’urgence. Il s’agit notamment de mettre en place des canaux de communication sécurisés pour une intervention rapide et d’organiser régulièrement des exercices préparant les employés à gérer les crises potentielles en toute confiance et avec calme.
Mesures de contrôle internes en matière de gestion financière
L’unité de Contrôles internes en gestion financière surveille les principaux domaines de contrôle selon une rotation des risques, afin de s’assurer que les mesures de contrôle clés sont conçues et fonctionnent efficacement. Conformément au plan de surveillance en cours, le ministère évaluera les mesures de contrôles entourant le processus de passation des marchés au cours des trois prochaines années; ce qui a débuté au cours de l’exercice 2024-2025 avec la divulgation proactive des contrats. RNCan élabore également un cadre de gestion des risques de fraude, afin d’établir des structures de gouvernance et de surveillance, des rôles, des responsabilités et des obligations de rendre compte.
3) Modernisation et transformation numérique
Modernisation des services ministériels
Pour étayer l’amélioration des services dans le cadre des activités d’intendance et de contact avec la clientèle, RNCan travaillera à la définition d’un modèle de données pour les activités de base. Ce travail permettra de réaliser des gains d’efficacité et de favoriser la prise de décisions fondées sur des données probantes en permettant des liens entre les ensembles de données et l’établissement de rapports plus stratégiques. En définissant clairement l’intendance et en permettant aux services en contact avec les clients de s’inscrire dans un inventaire intégré et en évaluant la conformité et la satisfaction des clients, le ministère sera mieux préparé à fixer des priorités pour la modernisation, ainsi qu’à gérer les risques et les investissements.
Transformation numérique
RNCan continue à moderniser son espace de travail, notamment en faisant progresser la transformation numérique, afin d’assurer l’optimisation du modèle hybride en évolution et de l’expérience utilisateur en matière d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Le ministère veillera à l’intégrité scientifique au travail, en protégeant la sécurité de la recherche tout en faisant progresser les principes et les objectifs de la science ouverte, en s’assurant que la technologie de l’IA est développée et utilisée de manière responsable et éthique, et en améliorant la cybersécurité dans le cadre de plusieurs activités visant à prévenir et à détecter les cybermenaces et à y répondre.
Dans son dernier rapport au premier ministre, le greffier du Conseil privé a demandé à tous les ministères de moderniser leurs opérations et de trouver des solutions efficaces tout en continuant à faire preuve d’excellence. Pour atteindre ces objectifs, le ministère s’appuiera sur l’innovation interne et continuera à bénéficier des investissements passés permettant aux équipes de RNCan d’accéder à l’expertise de nouvelles disciplines, notamment les sciences du comportement, et à de nouveaux outils tels que l’IA. Par exemple, l’Accélérateur numérique de RNCan aidera à créer des solutions d’IA liées à la science qui amélioreront l’efficacité de la recherche ministérielle. L’Accélérateur numérique permettra également un travail en collaboration avec l’ensemble de RNCan afin de créer une réserve de projets axés sur l’amélioration de l’efficacité du ministère. RNCan aidera également à prévenir et à gérer les risques générés par l’adoption d’approches et d’outils novateurs, en menant le projet pilote du nouveau processus de risque et de conformité du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Stabilisation de la paie
RNCan continuera d’améliorer ses services de soutien en matière de rémunération, de congés et d’avantages sociaux en développant les options en libre-service, en sensibilisant davantage les employés et les gestionnaires par la formation, en améliorant le soutien personnalisé et en veillant à ce que les opérations ayant une incidence sur la rémunération soient effectuées dans les délais impartis.
Infrastructure durable
En 2025-2026, RNCan mettra en œuvre les mesures suivantes pour faire progresser le développement d’une infrastructure durable du lieu de travail :
- finaliser les exigences technologiques optimisées de l’équipement scientifique de l’installation et des programmes pour appuyer la conception et la construction de la nouvelle installation TerraCanada par Laboratoires Canada à Services publics et Approvisionnement Canada. La mise en œuvre effective de ce projet en 2031-2032 permettra à RNCan de se défaire de deux anciens laboratoires du complexe de la rue Booth et de se positionner pour poursuivre à long terme la recherche et l’excellence scientifique dans le domaine des géosciences sur le campus du Conseil national de recherches;
- mettre à jour le cadre de gestion des biens immobiliers et la stratégie de portefeuille de biens immobiliers durables qui guideront les futurs investissements d’attribution de ressources financières à la réfection et la réparation d’infrastructures de base ou essentielles à la mission et vieillissantes des programmes de recherche scientifique de RNCan;
- actualiser le cadre de gestion du matériel en place, afin d’améliorer la prise de décision sur le cycle de vie et la gestion continue des biens matériels et des équipements du ministère;
- disposer d’une technologie télématique active au sein de sa flotte de véhicules; ce qui permettra de prendre des décisions optimales sur le cycle de vie en vue d’obtenir des flottes de véhicules scientifiques plus efficaces sur le plan énergétique et plus rentables.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 13 : Ressources prévues pour atteindre les résultats en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 211 514 900 $ |
Équivalents temps plein | 1 521 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Ressources naturelles Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Planification de l’attribution des marchés aux entreprises autochtones : Stratégie d’attribution de marché aux Autochtones
RNCan est bien placé pour continuer à respecter son engagement d’attribuer 5 % de son budget annuel de passation de marchés à des entreprises autochtones. RNCan a réalisé d’importants travaux au Nunavut et dans d’autres régions visées par l’Entente sur les revendications territoriales globales, dans le cadre du Programme du plateau continental polaire, de la Direction de l’Arpenteur général, du Programme de géocartographie de l’énergie et des minéraux et du Programme d’observation de la Terre depuis l’espace. La stratégie de RNCan d’attribution de marché aux Autochtones comprend également la modification des processus opérationnels internes de passation de marché pour garantir que toutes les entreprises autochtones présélectionnées par Services publics et Approvisionnement Canada pour fournir des biens et des services dans le cadre d’instruments préconcurrentiels sont invitées à participer à toutes les demandes de propositions de RNCan.
Les résultats des années précédentes montrent que RNCan a réussi à atteindre l’objectif de 5 % grâce à son travail ministériel régulier; par conséquent, on prévoit que RNCan continuera à atteindre l’objectif minimum de 5 % chaque année, y compris pour 2025-2026. Il n’est donc pas prévu de demander des dérogations pour l’administrateur général pour le prochain exercice.
Tableau 14 : Pourcentage de contrats attribués ou qu’il est prévu d’attribuer à des entreprises autochtones
Champ de déclaration de 5 % | Résultat réel en 2023-2024 | Résultats prévus pour 2024-2025 | Résultats projetés pour 2025-2026 |
---|---|---|---|
Pourcentage total de marchés avec des entreprises autochtones | 17% | 9 % de nos contrats ont été attribués à des entreprises autochtones au 11 novembre 2024. | RNCan prévoit attribuer au moins 5 % de son budget total d’approvisionnement à des entreprises autochtones. |
Dépenses et ressources humaines prévues
Cette section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines prévues de Ressources naturelles Canada pour les trois prochains exercices et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2025-2026 avec les dépenses réelles pour l’exercice en cours et les exercices précédents.
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues du ministère de 2022-2023 à 2027-2028.
Le graphique 1 montre les dépenses prévues par le ministère en 2025-2026 pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.

Description textuelle du graphique 1
Responsabilités essentielles et services internes | Dépenses prévues en 2025‑2026 |
---|---|
Science des ressources naturelles et atténuation des risques | 855 321 641 $ |
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles | 2 202 528 619 $ |
Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale | 1 863 212 231 $ |
Services internes | 211 514 900 $ |
Analyse des dépenses prévues par responsabilité essentielle
Science des ressources naturelles et atténuation des risques (17 %) : fournit un leadership en science fondamentale et transmet une expertise en matière de gestion des ressources naturelles du Canada, de réduction des impacts des changements climatiques et d’atténuation des risques liés aux catastrophes naturelles et aux explosifs. Les dépenses prévues dans le cadre de cette responsabilité fondamentale soutiendront des programmes tels que les suivants : croissance des forêts canadiennes (2 milliards d’arbres), combattre et gérer les feux de forêt dans un climat en changement, identification et de cartographie des aléas d’inondation, Commission des Nations Unies sur les limites du plateau continental et bien d’autres encore.
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles (43 %) : fournir un leadership en matière de transformation vers une économie à faibles émissions de carbone en améliorant la performance environnementale des secteurs des ressources naturelles du Canada grâce à l’innovation ainsi qu’au développement et à la consommation durables. Les dépenses prévues dans le cadre de cette responsabilité fondamentale soutiendront des programmes tels que les suivants : Maisons plus vertes, conversion abordable du mazout à la thermopompe, énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification, infrastructure pour les véhicules à émission zéro, fonds pour les combustibles propres et bien d’autres encore.
Compétitivité mondiale des secteurs des ressources naturelles (36 %) : soutient la progression et promotion de l’accès aux marchés, l’inclusion et la compétitivité pour les secteurs des ressources naturelles du Canada, en appui à la création d’emploi et à la croissance économique. Comprend également les paiements prévus par la loi pour le pétrole extracôtier. Les dépenses prévues dans le cadre de cette responsabilité fondamentale soutiendront des programmes tels que les suivants : office des hydrocarbures extracôtiers de Terre-Neuve, investissements dans la transformation de l’industrie forestière, fonds pour l’infrastructure des minéraux critiques, innovation forestière, partenariats pour les ressources naturelles autochtones et bien d’autres encore.
Services internes (4 %) : soutiennent les mandats ministériels susmentionnés, aident à respecter les obligations opérationnelles et garantissent une mise en œuvre efficace et efficiente des programmes.
Sommaire du rendement budgétaire
Tableau 16 : Sommaire des dépenses de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes | Dépenses réelles de 2022-2023 | Dépenses réelles de 2023‑2024 | Dépenses prévues pour 2024-2025 |
---|---|---|---|
Science des ressources naturelles et atténuation des risques | 350 855 417 $ | 452 443 201 $ | 733 781 085 $ |
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles | 1 220 481 467 $ | 1 911 951 581 $ | 2 361 035 436 $ |
Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale | 747 770 525 $ | 874 439 244 $ | 1 157 462 327 $ |
Total partiel | 2 319 107 409 $ | 3 238 834 026 $ | 4 252 278 848 $ |
Services internes | 221 019 352 $ | 227 776 297 $ | 231 569 273 $ |
Total | 2 540 126 761 $ | 3 466 610 323 $ | 4 483 848 121 $ |
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
Les dépenses réelles pour 2023-2024 étaient de 3,467 millions de dollars, soit une augmentation d’une année à l’autre de 926 millions de dollars (36 %) par rapport aux dépenses réelles de 2022-2023. Cette hausse est principalement due à ce qui suit :
- dépenses supplémentaires de 723 M$ en subventions et contributions pour des programmes visant des maisons plus vertes (y compris la conversion du mazout à la thermopompe), le Fonds pour les combustibles propres (FCP), le Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification (PERITE), le Programme d’infrastructure pour les véhicules à émission zéro (PIVEZ), 2 milliards d’arbres et le programme d’activités préalables au développement de projets d’électricité propre. Ces programmes enregistrent une augmentation des dépenses à mesure qu’ils arrivent à maturité dans leur cycle de vie, qu’un plus grand nombre d’ententes de contribution sont signées et que les demandeurs continuent à demander le remboursement des dépenses admissibles;
- augmentation de 182 M$ du crédit statutaire, attribuée en particulier au Fonds terre-neuvien des recettes provenant des ressources en hydrocarbures. Ce fonds a enregistré une augmentation des paiements de redevances, ainsi qu’une augmentation de la confiscation des dépôts de garantie pour les activités d’exploration et de forage. RNCan sert d’intermédiaire, facilitant le transfert des fonds applicables à la province de Terre-Neuve-et-Labrador.
Ces augmentations de dépenses ont été partiellement compensées par des réductions de dépenses dues aux facteurs suivants :
- temporisation de programmes, tels que le Fonds de réduction des émissions, le réseau électrique intelligent, l’expansion des perspectives de marché et le dendroctone du pin ponderosa;
- réduction du profil de financement du programme d’investissement dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF) de RNCan, du Comité consultatif et de surveillance autochtone (CCSA), de l’infrastructure verte et de la Construction verte en bois (CVBois).
Les dépenses prévues pour 2024-2025 étaient de 4,48 milliards de dollars, soit une augmentation d’une année à l’autre de 1,02 milliard de dollars (30 %) par rapport aux dépenses réelles de 2023-2024. L’augmentation est principalement attribuée à des dépenses supplémentaires en subventions et contributions pour des programmes visant à améliorer l’efficacité énergétique des maisons (Maisons plus vertes), à des redevances anticipées plus élevées provenant du pétrole et du gaz extracôtiers, au soutien et à la motivation de la plantation de nouveaux arbres (2 milliards d’arbres) et à d’autres programmes similaires indiqués.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Tableau 17 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes | Dépenses prévues pour 2025-2026 | Dépenses prévues pour 2026-2027 | Dépenses prévues pour 2027-2028 |
---|---|---|---|
Science des ressources naturelles et atténuation des risques | 855 321 641 $ | 828 620 374 $ | 679 436 872 $ |
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles | 2 202 528 619 $ | 1 666 971 122$ | 1 242 197 045 $ |
Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale | 1 863 212 231 $ | 1 682 099 432 $ | 1 660 417 182 $ |
Total partiel | 4 921 062 491 $ | 4 177 690 928 $ | 3 582 051 099$ |
Services internes | 211 514 900 $ | 199 050 006 $ | 175 959 122 $ |
Total | 5 132 577 391 $ | 4 376 740 934 $ | 3 758 010 221 $ |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
La diminution globale de 1,37 milliard de dollars de 2025-2026 à 2027-2028 est principalement due à la réduction des dépenses prévues pour des programmes, tels que le Fonds pour les combustibles propres (FCP) et les paiements législatifs extracôtiers, ainsi qu’à la suppression de programmes importants, tels que l’ancien programme Maisons plus vertes, la conversion du mazout à la thermopompe, aidant les propriétaires d’habitations chauffées au mazout à passer à un système de thermopompe électrique admissible, le déploiement à l’échelle nationale de bornes de recharge de véhicules électriques et de postes de ravitaillement en hydrogène (PIVEZ), la formation et l’achat d’équipement pour réduire les risques d’incendie de forêt et la facilitation de l’adoption de technologies et de produits transformateurs dans le secteur forestier canadien (ITIF). Cette diminution est compensée par une augmentation du financement des énergies renouvelables intelligentes et trajectoires d’électrification (ERITE) et du nouveau programme d’abordabilité pour des maisons plus vertes au Canada, qui vise à fournir aux propriétaires et aux locataires à revenu faible ou moyen des rénovations sans frais pour les aider à réduire leurs factures d’énergie mensuelles, tout en réduisant la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consultez les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Le graphique 2 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2022-2023 à 2027-2028.

Description textuelle du graphique 2
Exercice | Total | Voté | Législatif |
---|---|---|---|
2022-2023 | 2 540 126 761 $ | 1 995 312 039 $ | 544 814 722 $ |
2023-2024 | 3 466 610 323 $ | 2 740 811 919 $ | 725 798 404 $ |
2024-2025 | 4 483 848 121 $ | 3 594 528 024 $ | 889 320 097 $ |
2025-2026 | 5 132 577 391 $ | 3 609 649 072 $ | 1 522 928 319 $ |
2026-2027 | 4 376 740 934 $ | 2 924 757 838 $ | 1 451 983 096 $ |
2027-2028 | 3 758 010 221 $ | 2 298 604 566 $ | 1 459 405 655 $ |
Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices
Les dépenses prévues pour les fondements législatifs varient entre 2025-2026 et 2027-2028, principalement en raison des comptes extracôtiers de l’Atlantique. Les obligations de paiement législatif, en vertu de ces accords, sont largement déterminées par le prix des hydrocarbures, les niveaux de production et les impôts des sociétés anticipés en lien avec les opérations extracôtières. Les dépenses prévues sont basées sur les prévisions de modélisation économique du ministère préparées à l’automne 2024. En comparaison, les prévisions pour 2024-2025 pour les comptes de la zone extracôtière de l’Atlantique sont inférieures en raison de la baisse des redevances prévues pour divers champs pétroliers, de la réduction de la production au gisement Hibernia en raison de conditions météorologiques difficiles et de problèmes mécaniques, de la réduction des paiements pour Hebron et de la lenteur du redémarrage de Terra Nova pour atteindre le taux de production optimisé en raison de la longue période d’arrêt.
Pour en savoir plus sur les crédits ministériels de Ressources naturelles Canada consultez le Budget principal des dépenses de 2025-2026.
État des résultats condensé prospectif consolidé
L’état des résultats condensé prospectif consolidé donne un aperçu général des opérations de RNCan de 2024-2025 à 2025-2026.
Tableau 19: État des résultats condensé prospectif consolidé pour l’exercice se terminant le 31 mars 2026 (dollars)
Renseignements financiers | Résultats prévus pour 2024-2025 | Résultats projetés pour 2025-2026 | Différence (résultats projetés moins résultats prévus) |
---|---|---|---|
Total des charges | 4 494 330 003 | 4 705 686 416 | 211 356 413 |
Total des revenus nets | 25 193 278 | 24 051 126 | -1 142 152 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 4 469 136 725 | 4 681 635 290 | 212 498 565 |
Analyse des résultats prévus et projetés
L’augmentation du total des charges de 211 millions de dollars, de 4 494 millions de dollars en 2024-2025 à 4 705 millions de dollars en 2025-2026 entre les exercices s’explique principalement par :
une augmentation de 635 millions de dollars dans Secteurs des ressources naturelles concurrentiels à l'échelle mondiale principalement attribuable à :
- une augmentation de 548 millions de dollars liée aux comptes législatifs extracôtiers, et;
- une augmentation de 95 millions de dollars principalement liée au fonds pour l’infrastructure des minéraux critiques et le programme investissements dans la transformation de l’industrie forestière;
une diminution de 374 millions de dollars dans Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles principalement attribuable à :
- une diminution de 414 millions de dollars principalement dans le programme maisons plus vertes, le programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification et le fonds pour les combustibles propres; compensée par
- une augmentation de 80 millions de dollars liée au programme canadien pour des maisons abordables plus vertes et le programme d'innovation énergétique;
une diminution de 40 millions de dollars dans Science des ressources naturelles et atténuation des risques principalement attribuable à:
- une diminution de 101 millions de dollars principalement dans le programme accroître les forêts canadiennes – 2 milliards d’arbres; compensée par
- une augmentation de 65 millions de dollars principalement reliée à l’Initiative pour un avenir résilient face aux incendies de forêt, au programme Combattre et gérer les feux de forêt dans un climat en changement et au programme Droit de la mer : Convention des Nations Unies.
Les revenus nets de 24 millions de dollars en 2025-2026 sont similaires à ceux de 2024-2025.
Les tableaux qui représentent la répartition du total des charges projetées pour 2024-2025 et des charges prévues pour 2025-2026 de RNCan par responsabilités essentielles selon la comptabilité d’exercice sont accessibles sur le site Web de RNCan.
Un état des résultats prospectif consolidé et des notes connexes pour 2025-2026 plus détaillés, y compris un rapprochement du coût net des opérations avec les autorisations demandées, sont accessibles sur site Web de RNCan.
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2022-2023 à 2027-2028.
Tableau 20 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes | Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2022-2023 | Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2023-2024 | Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2024-2025 |
---|---|---|---|
Science des ressources naturelles et atténuation des risques | 1 316 | 1 430 | 1 522 |
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles | 1 986 | 2 152 | 2 310 |
Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale | 495 | 613 | 637 |
Total partiel | 3 797 | 4 195 | 4 469 |
Services internes | 1 243 | 1 304 | 1 502 |
Total | 5 040 | 5 499 | 5 971 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
Pour 2022-2023 et 2023-2024, les chiffres représentent les ETP tels qu’ils figurent dans le rapport ministériel sur les résultats, tandis que 2024-2025 représente les ETP prévus à la fin de l’année.
L’augmentation entre 2022-2023 et 2023-2024 est due à plusieurs programmes, notamment les suivants : la promotion du leadership mondial du Canada dans l’extraction et le traitement des minéraux critiques (minéraux critiques), le soutien à la recherche, au développement et à la démonstration dans le domaine de l’énergie (programme d’innovation énergétique), l’évaluation des effets environnementaux, sociaux, économiques et sanitaires des grands projets de ressources (évaluation d’impact), la collaboration intergouvernementale sur les emplois durables (tables régionales de l’énergie) et l’assurance que les peuples autochtones bénéficient de l’exploitation des ressources naturelles (cadre national de partage des avantages).
De même, l’augmentation entre 2023-2024 et 2024-2025 est due aux programmes susmentionnés visant à garantir que le Canada soit bien positionné pour passer à une économie plus verte, tout en veillant à ce que les collectivités bénéficient de tous les projets liés aux ressources naturelles.
Tableau 21 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2025-2026 | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2026-2027 | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2027-2028 |
---|---|---|---|
Science des ressources naturelles et atténuation des risques | 1 566 | 1 503 | 1 472 |
Valorisation novatrice et durable des ressources naturelles | 2 241 | 2 026 | 1 773 |
Secteurs des ressources concurrentiels à l’échelle mondiale | 689 | 625 | 599 |
Total partiel | 4 496 | 4 154 | 3 844 |
Services internes | 1 521 | 1 458 | 1 284 |
Total | 6 017 | 5 612 | 5 128 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Pour les années 2025-2026 à 2027-2028, les chiffres représentent le nombre total d’ETP prévus pour soutenir les activités de programme approuvées par RNCan.
La diminution entre 2025-2026 et 2027-2028 est principalement due à une combinaison de programmes de temporisation et de réduction des profils de financement d’initiatives majeures, comme susmentionné, telles que le soutien de l’avancement de l’économie forestière du Canada, l’amélioration de l’efficacité énergétique des maisons (maisons plus vertes), l’accélération du déploiement et de la mise sur le marché de l’infrastructure d’énergie propre de la prochaine génération (infrastructure verte), et la sécurisation des minéraux critiques nécessaires à la transition vers une économie à faible émission de carbone (minéraux critiques).
Au fur et à mesure que d’autres nouvelles initiatives seront lancées ou que des programmes existants seront renouvelés, les plans relatifs aux besoins futurs en ETP seront ajustés en conséquence.
Renseignements ministériels
Profil du ministère
Ministre de tutelle :
l’honorable Tim Hodgson, C.P., député
Administrateur général :
Michael Vandergrift
Portefeuille ministériel :
- Énergie atomique du Canada limitée
- Régie de l’énergie du Canada
- Commission canadienne de sûreté nucléaire
- Office des hydrocarbures extracôtiers Canada–Terre-Neuve-et-Labrador
- Office Canada–Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers
- Administration du Pipe-line du Nord
- Office de répartition des approvisionnements d’énergie (inactif)
Instruments habilitants :
Année de constitution ou de création :
1994
Coordonnées de l'organisation
Adresse postale :
Ressources naturelles Canada
580, rue Booth
Ottawa, Ontario
K1A 0E4
Canada
Adresse courriel :
Site(s) Web :
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web de Ressources naturelles Canada :
- Détails sur les programmes de paiements de transfert
- Analyse comparative entre les sexes plus
- Initiatives horizontales
- Financement pluriannuel anticipé
Des renseignements sur la stratégie ministérielle de développement durable de Ressources naturelles Canada sont accessibles sur le site Web de RNCan.
Dépenses fiscales fédérales
Le Plan ministériel de Ressources naturelles Canada ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
Ce rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])
-
Est un outil analytique servant à l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs. Il s’agit d’un processus permettant de comprendre qui est touché par l’enjeu ou l’occasion abordée par l’initiative; de déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée aux différents besoins des personnes les plus touchées; de même que d’anticiper et de lever les obstacles empêchant d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre), pour prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.
L'utilisation de l'ACS Plus implique d’adopter dans notre travail une approche qui tienne compte du genre et de la diversité. Prendre en compte tous les facteurs identitaires intersectionnels dans le cadre de l'ACS Plus, pas seulement le sexe et le genre, est un engagement du gouvernement du Canada.
- Cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- cible (target)
- Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des ministères ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non budgetary expenditures)
- Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l’actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d’autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l’égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l’ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d’autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d’autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.
- dépenses prévues (planned spending)
-
En ce qui a trait au Plan ministériel et au Rapport sur les résultats ministériels, montants présentés dans le Budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- entreprise autochtone (Indigenous business)
- Organisation qui, aux fins de l’annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement chaque année au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
- équivalent temps plein (full time equivalent)
- Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
- indicateur de rendement (performance indicator)
- Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
- Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Initiative dans le cadre de laquelle deux ministères fédéraux ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- Plan ministériel (Departmental Plan)
- Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorités gouvernementales (government priorities)
- Aux fins du Plan ministériel 2025‑2026, les priorités gouvernementales sont les thèmes généraux décrivant le programme du gouvernement dans le dernier discours du Trône.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
- Rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.
- répertoire des programmes (program inventory)
- Compilation de l’ensemble des programmes du ministère qui décrit la manière dont les ressources sont organisées pour s’acquitter des responsabilités essentielles du ministère et atteindre ses résultats prévus.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
- Conséquence attribuable en partie aux activités d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
- résultat ministériel (departmental result)
- Effet ou résultat que vise un ministère. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.